Si j'te trouve, j'te tue ~ ♪♫

Il paru surpris à ma révélation. Puis une moue de tristesse apparue sur son visage. Non! Il ne devait pas être triste! Il ne pouvait pas. Peu importe ce qu’il allais dire. Il ne pouvait pas.

-... Ça me dérange pas que je sois le seul... Je vais vivre avec... Comme je vais vivre avec le fais que tu m’en veux... Je peux comprendre... Je sais que j’ai beau dire que ses mots n’étaient vraiment pas voulu, je sais que tu ne peux pas vraiment le croire. Je m’excuse vraiment... Et si... Si seulement un jour... Je revenais à dire des choses du genre qui te blesseraient... Sache que se ne sera pas vraiment moi qui les dira...

‘’Je vais vire avec’’ en d’autre mots : Je ne t’aime pas. J’avais une moue triste, même si je le savais déjà qu’il n’était pas de ce genre là, même si il l’était, je n’aurais surement pas été don genre. Il s’est levé et est rester quelques minutes au centre de la pièce. Malgré ma vue un peu flou à cause des larmes, lui je le voyais clairement et il était beau. Puis finalement il s’en alla vers la porte.

-Si tu ne me pardonne pas, je vais faire avec aussi.

J’étais déjà derrière lui quand il a fini sa phrase. Je ne voulais pas qu’il parte. Même si c’était blessant le voir et qu’il prononce ces mots. Je voulais qu’il reste. Je savais qu’aujourd’hui j’avais fait extrêmement d’erreur, que j’avais été très con. Ma journée était déjà merdique. Alors pourquoi ne pas plus m’enfoncer. Mes bars passèrent sous ses bras et mes mains vinrent se rejoindre sur son torse. Je le serrai fort. Comme un mourant s’accrochant désespérément à la vie. J’étais le mourant et lui la machine qui me tient toujours en vie. Tout ce que j’ai réussi à prononcer fut:

-Désolé...

Il devait rester. Je tairai mon amour. Je sortirai avec des filles. Je ferai semblant de ne plus l’aimer. Je ferai tout pour qu’il reste.
J’ai reculer de quelque pas, ayant un peu peur de sa réaction. Mais je ne lui laissa aucunement le temps de répondre ou de réagir. Je franchi les quelques pas qui je venais de mettre encre nous puis le força à me regarder. Dans son regard, j’ai malheureusement compris qu’il avait été sincère, qu’il n’avait pas dit cela, enfaite il l’avait dit sans en avoir conscience.

Kyle était légèrement plus grand que moi. Dans ma tête tous se passait au ralenti. Sur la pointe des pieds, ma mains droite sur son coeur et mes lèvre goûtant à ce qui leur était destiné impossible. Oui, à cet instant, je touchais le fond. J’avais fait l’irréparable. Je retomba sur les talons, baissa la tête, les joues rosies. Sérieusement, je m’attendais à se qu’il me foute une baffe. Je suis resté là, de toute façon il bloquait la sortie.

Bon Dieu, qu’est-ce que j’ai fais?

J’entendais sa respiration se rapprocher de plus en plus que ma réplique arrivait à la fin. J’ouvrit la porte le plus lentement possible, pensant qu’il allait peut-être me demander de rester, mais en vint. Il me pris plutôt dans ses bras. Ses mains sur mon torse. J’étais figé avec les yeux grand ouvert. Incapable de bougé je ne puis me repousser ou de répliquer quoi que se soit. Dans le fond, j’étais content. Content qu’il me pardonne, qu’il soit toujours là. Mais j’étais aussi triste sachant que s’il était amoureux de moi, j’allais lui briser le cœur un moment ou à un autre. Une larme sur la joue, il me lâcha finalement, puis, d’un faible murmure, j’entendis un ’’désolé’’. Il recula de quelques pas. À ce moment, j’ai voulu me retourner pour le voir, mais je restai figé. Come si quelqu’un me contrôlait, je restai dans cette position un moment. Au moins, je pu fermer les yeux. Après les avoir fermer un moment, je les rouvrit lorsque Vincent me force à le regarder, se qui m’aida un peu. Il mit sa main sur mon cœur. Il grandit un peu à l’aide de la pointe de ses pieds. Je me demandais se qu’il essayait de faire. Je restai là, toujours paralysé. Il parvint finalement à toucher mes lèvre. Mes yeux s’ouvrirent aussi gros que des balles de golfs. J’ai eu un pincement au cœur. La glace se solidifiant de plus en plus depuis 5 ans craqua. Il rapetissa, puis baissa honteusement la tête. Je crus apercevoir ses joues roussirent. Je sentis mon visage devenir entièrement rose en l’espace de quelques secondes. Il y avait ses mots emplie de haine et blessant qui voulaient sortir, mais ne sachant pas trop comment, j’avais réussi à les faires taire. J’étais surpris... Je ne pensais pas qu’il aurait fais ça un jour. Je ne savais pas pourquoi, mais j’étais content. J’avais envi de pleurer et de sauter de joie à la fois. Cette joie, d’où venait-elle? J’ouvrit la bouche, n’étant plus paralysé, pour essayer de comprendre pourquoi il avait fait cela, mais une petite voix vint de derrière. Je me retournai vivement pour voir qui nous avait dérangé. J’aperçu alors la mère de Vincent qui ne tenait plus en place.

-Oh mon Dieu! C’étais tellement...!

Elle courue en direction de l’escalier pour arrivé vers son mari. Je me retournai vers Vincent ayant un peu peur de la situation. Je n’avais pas eu le temps de dire un mot qu’elle était partit en trombe vers l’escalier. Qu’est-ce qu’elle allait faire?!? Les jambes et les mains tremblants, je me dirigeai vers la sorti le plus vite que je l’ai pu. Malheureusement, son père était déjà en bas avec sa femme à ses côtés qui avait de la misère à tenir en place. Je me figeai, puis, regarda son père un moment essayant de voir si sa femme lui avait dit ou non. À en voir ses yeux plutôt surpris mais tout de même son petit sourire en coin, j’en ai déduit qu’il l’avait su.

-Va donc prendre une chaise. Tu reste pour souper se soir.

N’ayant pas envi de le contrarier à cause de sa carrure carrurer, je me dirigea vers la cuisine et me laissa tomber sur une chaise, toujours les membres tremblants. Son père alla chercher Vincent et lui montra une chaise pour qu’il s’y assois lui aussi.

-Bon... Nous allons avoir une petite discutions.

Il nous fis un grand sourire. Je détournai mon regard pour faire face au sol, comme toujours, attendant cette fameuse discutions qui ne me plaisais pas plus qu’il le faut. Il resta ainsi un moment à nous regarder comme si nous étions es bêtes de cirque. Moi, je restais à fixer le sol. J’étais nerveux à l’iodée qu’ils pensent que… que nous sortions ensemble. JE faisais des jeux de mains pour essayer de patienter. Chaque minute me paraissaient extrêmement longue. Sans compter que les secondes étaient interminables. Son père resta muet un long moment. Peut-être cherchait-il ses mots?


Je leur fis un sourire plutôt sincère. Cherchant ce que j’allais dire, je restais avec ce sourire qui commençait à avoir l’air idiot. J’étais incapable de l’enlever de mon visage. Il faut dire que c’est la première fois que Vincent sort avec quelqu’un. Il ne me parlait pas souvent de se qu’il ressentait ou des personne qu’il trouvait de son gout. Après environ quatre minutes de réflexion, je pu enfin sortir une phrase qui avait du sens.

- bon ca fait combien de temps?

J’attendis une réponse avec impatience.


Il fini par nous demande cela faisant combien de temps que nous ‘’sortions’‘ ensemble. Toujours aussi nerveux, j’ai tais les mots qui voulaient sortir de ma bouche, ne voulant absolument pas déconcerter son père, ou faire de la peine a Vincent. Je restai donc de marbre pour cette question, espérant qu’il me laisserait partir plus tôt si je ne disais rien, Je fermai les yeux, toujours face au sol. Je ne sais pas depuis quand, mais je n’avais pas mon Ipod sur les oreilles.

Je regardai le sol repensant à la scène qui s’était produite devant mes yeux. Ses lèvres qui avaient effleuré les miennes et son père et sa mère sautillant pratiquement sur place. J’étais dans une foutue situation. Il y avait aussi son père qui nous souriait et qui nous posa la question suivant : Ça fait combien de temps? J’ai été plutôt surpris mais ne le démontrai pas. Je ne fis que baisser la tête pour faire face au sol. Sachant que son père venait de dire une énorme bêtise, je restai ainsi jusqu’à se que sa mère prenne la parole.
-Je comprends maintenant pour tu étais triste tout à l’heure.
Je relevai la tête et jetai un coup d’œil vers Vincent, me demandant comme elle pouvait savoir se qui lui avait détruis sa journée... Vu sa réplique, Vincent ne lui avait rien dis. Je me demandais comment elle pouvait savoir se qui c’étais passé s’il ne lui avait rien dit. Je rebaissai la tête mais sa mère me sauta pratiquement dessus. Elle prit mes mains dans les siennes se qui me forçai à la regarder. Les yeux encore un peu bouffis, mais beaucoup moins qu’il y a quelques minutes, elle commença l’un de ses petits discours.
-Oh Kyle! Je sui tellement heureuse! Je te confie mon fils! Je sais qu’avec toi, il n’aura pas de problèmes. Tu as toujours fait partit de la famille, mais aujourd’hui, c’est encore plus réel. Je suis vraiment heureuse.
Toujours en la regardant, elle me fit un clin d’œil complice. Voyant qu’elle était toujours à côté de la plaque, je voulu lui demander se qu’elle savait en vrai, mais celle-ci prit la parole avant que je ne puisse émettre un son et même d’ouvrir la bouche...
-Je m’en suis toujours douté, pour tout te dire.
Essayant toujours de prendre la parole, Vincent prit la parole. Il avait l’aire fâché, se que je pouvais comprendre.
-Tu as toujours su quoi?! Qu’il ne m’aimait pas comme je l’aime!?
Il se leva d’un bond. Je pouvais apercevoir toute a tristesse dans sa voix, celle que j’ai pratiquement tous les jours.
-Suffit! Regardez-le bordel! Il n’est pas intéresser! Il n’est même pas gay! Merci de soulignez l’erreur que j’ai faite aujourd’hui, mais la c’est fini.
Je le regardais écoutant toutes les paroles qu’il disait. J’avais une larme à l’œil. Il me regarda à son tour. Son visage était remplis de larme. Ces larme que je ne voyaient que très rarement. Ces larmes qui étaient comme des poignards me poignardant violement le cœur. Voir ses larmes couler sur son visage ne faisaient qu’empirer les miennes. N’ayant pas cet instinct qu’il avait pour seulement être à mes côtés et me calmer, je restait sur ma chaise.
-Et oui, si tu n’as toujours pas compris Kyle, je t’aime... Hé bordel...
À ses mots, je ne pu que baisser la tête. Je ne pu empêcher les larmes de coulé comme à chaque jours. Tout se que j’entendais, s’étais les mouvement, les larmes, les reniflement et les paroles de Vincent. J’ignorais à ce moment ses parents, ne m’intéressant qu’a lui. Ces deux mots me tournaient dans la tête : Je t’aime. Il avait l’aire si sincère. Il y avais aussi ces autres mots qui tournait dans ma tête, ces mots que je ne voulais pas dire, mais qui essayait du plus passible de sortir. Je les ravalèrent avec difficulté. J’entendis alors un bruit en direction de Vincent. Je levai la tête, prêt à partir s’il faisait de même. Il me regarda à nouveau. Il avait quelques larmes sur le visage tous comme moi.
-Ah mais t’inquiète, à bien y penser, t’es pardonner, ce n’est pas si grave de m’avoir traité de Fife, ce n’est pas grave d’avoir dis que je te dégoutais et d’avoir dis que j’étais anormal. Ce n’est pas grave, mais non t’es pardonné. Et tu sais, ça na aucun rapport avec mes sentiments. Et ne t’aurais pas à vivre avec le fait que je t’aime. J’vais... Hum... Oublier ce sentiment...
Je le regardais toujours en ayant de plus en plus de larmes sur les joues. Voulant cacher sa peine, il rigola puis me tapa l’épaule avec la peu de force qu’il avait en se moment.
-Ça doit être la pire journée de ta vie non...?
Quand il m’a dis ça, j’ai voulu lui répliquer que se devait être plus la sienne que la mienne, mais il avait tout de même raison. J’avais foutu de la merde. J’avais brisé son cœur. J’avais été le pire des égoïste. Avant, je n’avais jamais remarquer que de ne pas penser à se que nous disons tous les jours pouvais vraiment nous couté quelque chose. Aujourd’hui, j’ai remarquer qu’elle peut nous coutés plus que n’importe quel chose. Elle peut rien nous couté comme nous couté la vie. Il se retourna dos à moi.
-Peu importe, j’reste ton meilleur ami, si tu l’veux toujours...
Je me levai et me plaçai derrière lui. J’avais toujours ces larmes sur les joues.
-Si tu m’avais vraiment dégouté, si je t’avais vraiment trouvé anormal, penses-tu vraiment que je t’aurais laissé faire...? Penses-tu vraiment que je serais venu te voir...? Penses-tu vraiment que j’aurais tenu à me faire pardonner et à te faire comprendre que se n’étais pas moi qui t’avais traité ainsi...? Penses-tu sincèrement que je t’ai traité de Fife...? Je sais que je ne parle pas vraiment, que je ne peux pas dire que ses mots ne son pas sortit de ma bouche, mais j’espère sincèrement que tu comprennes que je ne t’aurais jamais traité ainsi... Et, si tu veux vraiment savoir, je regrette amèrement se que j’ai dis et se que j’ai fais, et je pense que j’vais le regretter toute ma vie. Et dis moi... Est-ce que tu penses que je ferais ça si je te trouvais si dégoutant que ça....?
Je lui fit un câlin, puis un moment après, je le libérai de mes bras. Sans trop savoir pourquoi, je restai derrière lui au lieu de partir.


Après avoir serrez mon fils dans les bras et de lui avoir dis à quel point j’étais fier de lui, je le guidai jusqu’à la table puis lui montrai la chaise à côté de celle de Kyle. Je regardai ensuite attentivement scène, du moment ou ma femme est venue me chercher au moment ou Kyle prit Vincent dans ses bras. Toute cette scène était émouvante. Ne sachant toujours pas pourquoi Vincent était triste en arrivant, mais le découvrant petit à petit, je me questionnais. Par contre, je n’osais pas les déranger dans leur grande discutions. J’avais toujours vu Kyle comme un garçon qui avait été perturbé, mais je ne le croyais pas aussi émotif que ça. À quelques moments, j’eus l’impression que cette discutions que j’avais voulu faire au départ ne se change en bagarre. J’avais toujours cet intuition, mais en vint. Les deux tout aussi émotif l’un que l’autre ne se sont pas bagarrer ou eu l’intention de se battre avec l’autre. J’eus même à quelques reprises une larmes à l’œil. Essayant de la caché contrairement au deux autres qui pleuraient comme des madeleines. J’en aurais fais surement autant si j’avais vraiment été dans la peau d’entre eux, mais ce n’était pas le cas. Se qui me surpris le plus dans cette scène, se fut Kyle prenant mon propre fils dans ses bras. Il me semblait qu’il n’était pas gay lui... Je me suis tait mais j’avais tout de même ce questionnement. J’ai tout de même été ému par se geste. Faisant le moins de bruit possible, j’attendais la suite comme si je venais de finir un livre et que le deuxième n’était pas encore sortit.

Je n’ai jamais pleuré autant. L’image que j’eue à cette instant fut Kyle à l’instant où il a découvert sa mère. Il devait tellement pleurer, surement beaucoup plus que moi maintenant. Aujourd’hui je crois que j’ai compris la douleur qu’il avait ressentie, même si sa douleur a été beaucoup plus grande que la mienne. Je pense. Même si je tiens énormément à lui, cet attachement envers une mère est plus grand que tour. J’entendis la voix de Kyle se rapprocher au fur et à mesure qu’il me parlait. Tout était un peu bizarre. Je ne comprenais e moins en moins mais en même temps tout devenais un peu plus clair. ‘’ Est-ce que je ferais ca? ‘’ Il ne me fallu qu’un quart de seconde pour imaginer toutes les possibilités possible, même les plus fantaisiste. Des bras qui semblaient hosilé entre hésitation et assurances, m’ont ramenés sur Terre. Je souris légèrement en glissant ma main sur celle de Kyle. C’était, non je ne sais pas. Je ne sais pas si ces bras étaient comme je les avais imaginé, je ne sais pas si c’est la même sensation que je pensais. Je ne sais pas mais je m’en fou, je profite simplement de cet instant ou j’ai même oublié mes parents. Ces bras relachèrent leur étreinte et ma main repris sa place, le long de mon corps. Je n’avais même pas remarqué que mes larmes avaient redoublés. JE ne pris que deux petites secondaire pour comprendre mes larmes, j’étais ému. Kyle ne parlais pas beaucoup, il ne démontrait pas vraiment ces sentiments, sauf lorsqu’il s’agissait du passé funèbre de sa mère ou de la haine contre son père. J’étais touche de son geste. Connaissant mon meilleur ami, ce geste dû lui prendre un énorme courage. Je me retournai vers Kyle, toujours en pleurant, (je crois que j’ai pleuré toute les fois ou je n’ai pas pleuré) je me collai contre lui, cachant mon visage dans son épaule et je dis des choses incompréhensibles. J'entendis ma mère chuchoter à mon père quelque chose que je ne compris pas. Je levai la tête arrêtant de chialer. Ma mère me regarda avec un grand sourire du genre : ‘’je ne fais rien de mal voyons, juste quelque chose qui te déplais ‘’. J’empoignai donc la main de Kyle et me dirigea hors de la cuisine. Sans penser je me suis dirige vers ma chambre. Sentent ce lieu le plus sécuritaire, aller savoir pourquoi. Je refermai la porte derrière moi et m'acota dessus. Je regardai Kyle un instant et baissa la tête. Je me suis souvenu de quelque chose, je me suis emporté. J’ai volé un peu, même plané. Je n’ai pas pris en compte ses vrais sentiments. C’est vrai, si j’y pense i l l’ai fait pour me montrer qu’il n’en était pas dérangé qu’il était encore mon ami. Il ne m’aime pas et je dois m’y faire, puisque c’est comme ca. Je devrais… J’aurais du aimer les filles. Un chuchotement sorti du ma bouche un petit vent.

-J’aurais du aimer les filles… c’aurait été moins compliqué.

Je ne pensais pas vraiment ce que je disais mais il y avait un fond de vérité. Ca l’aurait été moins compliqué. Je levai mon regard vers Kyle

-Je suis désolé, pour mes parents. Je crois qu’ils ont comprit.



. : .



Mon cœur se serra en voyant Vincent dans tous ces étais. Je n’avais jamais compris la profondeur de gouffre qu’il entretenait en son cœur en était au coté de Kyle. Je me demande même si il en avait conscience avant. Mais peu importe. Vincent se retourna et s’accrocha désespérément au chandail de Kyle en cachant sa tête dans le creux de l’épaule a Kyle. Malgré tout ils étaient très mignon ensemble. J’avais toujours cru que Kyle était très silencieux face a ses sentiments et très timide pour démontrer des signes d’affection quelconque Pourtant, la scène a laquelle s’assistait démontrait plutôt bien le contraire. Kyle avait pleur et même pris Vince’ dans ces bras. Je flottais dans une incompréhension totale. Je me penchai donc vers mon mari le plus discrètement possible, en me demandant si lui il avait compris quelque chose du charabia de Vincent. Je lui chuchotai le plus discrètement possible

-Chéri… ils sont ensemble ou non? Tu sais, je les trouve vraiment mignon ensemble… Oh, est-ce que tu as compris ce que ton garçon à raconté..?

Vincent levai la tête vers nous et e lui souris. Je n’avais pas voulu les dérangés pourtant je l’ai fait. En coup de vent ils sont partis hors de la cuisine j’entendis une porte fermé, je déterminais qu’ils étaient dans la chambre de Vincent. Je regardai donc mon mari.

-alors…?



Je regardai mes deux mais qui chiffonnait le morceau de robe qui régnai sur mes cuisses. Je passais ensuite ma main pour remettre de l’ordre sur ma robe. J’attendis toujours une réponse de l'homme que j’aime. L’attente paraissait longue, donc mes mains virent foutre de nouveau le bordel dans mes jupes

Après l’avoir pris dans mes bars un moment, je le lâché. Et merde... Je m’enfonçais de plus en plus. Ce geste supposément réconfortant pouvais lui montre autre chose. Peut-être pensait-il que, finalement, il était plus qu’un ami pour moi. Je voulu baisser la tête, mais celui-ci se retourna. Tandis que je le fixais, il vint se coller à moi. Il s’est agrippé à mon chandail et a mit sa tête dans le creux de mon épaule. J’eus cette drôle de sensation que je ne peux pas expliquer. Ce petit picotement. Étrangement, je n’étais pas trop mal à l’aise, mais en même temps, je l’étais. Mes joues ont pris une petite teinte rosé, mais puisque les larmes coulaient toujours, elles ne parurent pas tant que ça. J’ai eu l’impression que se moment à duré une éternité. Mes bras étaient sur le long de mon corps, mais j’eus l’envi de le serrer contre moi. À cette idée, mes joue prirent une teinte un peu plus rosé. Après un moment, j’entendis un bruit en direction de la table. Vincent relevai la tête et regarda en direction de ses parents. J’eus a peine le temps de voire se qui se passais, mais Vincent me prit la main et me guida jusqu’à sa chambre. Sans me débattre, je le suivis pratiquement comme un chien de poche. Je regardais mes pieds avancer sur le plancher. Arrivé à sa chambre, il à fermé la porte et s’est brusquement accoté sur la porte. Il m’a regardé un moment, puis à baissé la tête, puis à chuchoté quelques chose.
-J’aurais du aimer les filles… c’aurait été moins compliqué.
Je baissé de même la tête. Je me sentais coupable. Je ne voulais tellement pas le revoir dans cet état. Il était si démoli, si triste. Et dire que tout est de ma faute. J’aurais dû me la fermer comme je l’ai fait plus tard. J’aurais dû ne jamais parler. Et ses mots que je lui ais dis, ses mots si cruelle. Ses mots que je n’aurais jamais dû dire... Ses mots que me disais mon ’’père’’ quand j’étais plus petit et que je me blessais. Je devais avoir 4 ans la première fois qu’il me les a dis. Se ’’moumoune, fife, tapette’’ qu’il m’avait dis parce que j’ai eus le malheur de pleurnicher. Je me rappelle que ma mère soignait mes blessures cette fois là. Mon père avait dis ses mots. Elle s’était fâché et moi, j’avais tout de suite arrêté. Cachant la douleur, j’avais écouté ce monstre. Je me rappelle de lui avoir dis que je ne pleurais pas et que je n’avais pas mal. Ma mère s’est retourné vers moi, puis à regardé mon père de nouveau. Elle lui avait: «TU VOIS! TU LUI AS MONTRER À CACHER SES SENTIMENTS. » Il lui avait dis qu’elle n’avait pas d’affaire à être frustrer et qu’elle devait plutôt se réjouirai d’avoir un vrai homme comme fils. Elle s’était retourné vers moi quand il avait finalement quitté la salle de bain, ma regardé du bouts des orteils jusqu’au plus haut cheveux. Elle m’avait dit à l’oreille que je pouvais pleurer si j’en avait envi, que j’avais le droit d’avoir des sentiments. Je lui ai répondu: «Mais non... Les garçons ne pleurent pas.. C’est papa qu’il me l’as dit.» Elle à détourné son regard et une larme à roulé sur la joue. Après, je ne m’en rappelle plus. Je fermai les yeux puis Vincent repris la parole.
-Je suis désolé, pour mes parents. Je crois qu’ils ont comprit.
J’ouvris les yeux en me demandant se que ses parents auraient pu comprendre. Je relevai la tête pour regarder de nouveau Vincent et croisai son regard. Sans trop savoir pourquoi, je revoyais le moment où il s’est blotti dans mes bras. Je revivais cette sensation. Je me demandais de plus en plus pourquoi j’avais eu cette sensation, d’où elle venait et pourquoi je ne l’avais jamais eu avant. Mes joues se sont probablement rosie. À bien y penser, j’avais eu la même lorsqu’il m’avait embrassé. Étrangement, je ne l’avais pas eu en l’enlaçant dans mes bras. J’avançai alors vers lui, une idée en tête. Arrivé devant lui, je m’arrêtai un moment repensant à cette idée que j’avais eu. Comme si quelque chose me poussais à le faire, je regardai Vincent dans les yeux, et approcha mon visage du sien. Je déposai finalement mes lèvres. J’eus cette même sensation. Après quelques secondes, je me décollai de ses lèvres, puis recula de quelques pas. Mes joues rosies au maximum, je détournai mon regard, me demandant si se que j’avais fait était correcte pour lui. Comme si à se moment là, je voyais qu’il pourrait croire bien des choses. Pourquoi j’avais fait cela?!


Et voilà, le deuxième tomes était finalement sortit en Library. Toujours en regardant attentivement les deux, hum... Amis... Je me posais de plus en plus de questions. Je vis finalement Vincent se retourner pour se blottir dans les bars de Kyle. Je crus voir ses joues rosirent un peu, mais peut-être était-ce la lumière qui donnait cet effet. Ma femme rompue finalement le silence qui régnait.
-Chéri… ils sont ensemble ou non? Tu sais, je les trouve vraiment mignon ensemble… Oh, est-ce que tu as compris ce que ton garçon à raconté..?
Je vis alors Vincent s’emparer de la main de Kyle et le trainer je ne sais où dans la maison. Ma femme, elle, faisait je ne sais quoi avec un morceau de tissus.
-alors...?
-Eh bien... Je n’ai pas plus bien bien compris... On aurait peut-être sue si tu n’avais pas parlé...
Je lui lançai un regard des plus sympathique tout en lui souriant. Mon sourire voulait dire ‘’Arrête de parler ma chérie (: ’’. Elle ne pouvait jamais s’empêcher de parler lorsqu’elle voulait savoir quelque chose.

Je regardais le sol en ayant cette nouvelle et étrange sensation. Mon cœur s’était emparé d’une si grande chaleur en quelques secondes. Il y avait cette joie et cette tristesse mélangé ensemble... Avant aujourd’hui, je n’avais jamais ressentis ça. Je me sentais si bien avec cette chaleur en moi, mais si mal avec le geste que je venais de poser. Et oui, je me rendais en se moment que je n’aurais pas du faire ça pour plusieurs raison. J’eus se froid en moi si soudainement que je manquai une respiration. Et oui, en voulant revivre et découvrir cette chaleur lors d’un quelconque rapprochement avec lui, je lui donnais de faux espoirs. Repassant à cette scène, j’entendis un vague: «T’es beau». N’étant pas vraiment dans l’esprit que j’étais habituellement, je ne fis rien. Je restais ainsi à fixer le sol comme si rien ne s’était produit. Je relevai la tête en direction de Vincent lorsque j’entendis un petit ‘’boum’’ sonore en direction de celui-ci. Je le vis les genoux au sol. Étrangement, je voulais allé le rejoindre, mais je n’ais pas osé. Voyant la situation qui venait de se produire devant mes yeux, j’ai préféré faire comme je l’aurais fait avant: Resté où j’étais en me préoccupant de rien. C’était peut-être une réaction égoïste, mais je ne voulais pas le mettre et me mettre plus mal à l’aise. En fait, je faisais comme si je ne me souciais pas de lui, mais je faisais tout à fait le contraire. Je le regardais toujours, prêt à écouter chaque paroles qu’il allait dire et à observer chaque mouvements qu’il allait faire.
- J’ai toujours eu des difficultés à te comprendre, mais je m’en foutais, j’ai toujours essayé… mais là, c’est le néant total. J’suis prêt à faire des efforts pour taire tous ca en moi. Je veux bien essayer, mais la… la…la, je ne sais plus. Je ne peux pas comprendre. SI tu dis des trucs blessants, ce n’est pas toi, Fine. Mais les gestes eux, en as-tu conscience? Peut-être serais-ce mieux de tout ‘’oublier’’ de moment sur la rue à maintenant…
Bizarrement, il m’a fait remarquer quelque chose à ce moment là: Est-ce que je croyais vraiment qu’il pouvait comprendre tous de moi dans mes gestes et mes paroles contradictoires? Je ne me comprenais même pas moi-même. Je me sentais vraiment ridicule. Je n’avais qu’une envi: reculer le temps. Non, je devrais tout simplement m’effacer. Si je n’avais pas été là, ma mère serait peut-être là et Vincent vivrait normalement aujourd’hui. Il ne serait pas là à pleurer ou à aimer quelqu’un comme moi. Il serait là avec les gens et ne serait pas simplement avec moi. Il ferait peut-être du football? Quoique j’en doute. Mais reste que l’idée est la même. Je ne fais que gâcher se monde.
Ah oui, il a dit que nous devrions ‘’oublier’’ cette journée-ci. Peut-être que se serais une bonne idée, quoique je n’ais pas envi ‘’d’oublier’’ cette chaleur et cette joie. De toute façon, ça ne veut pas dire que je suis obliger ‘’d’oublier’’ cette sensation. Il n’en saura jamais rien. Il faut juste que je fasse semblant. Je ne pensais qu’à une seule chose: Comment lui montrer que j’avais oublié? Bah, en fait, je n’avais qu’à faire comme à mon habitude.
-Ouais... Ce serait peut-être mieux...
Je détournai mon regard pour fixer encore et toujours ce sol si précieux à mes yeux. J’aurais voulu quitter la pièce et même la maison mais celui-ci me bloquait la porte. Sans trop savoir pourquoi, je pris la chaise qui m’avait servi un peu plus tôt et je me suis assis attendant que celui-ci aille peut-être mieux et que je puisse partir l’esprit tranquille.

Je relevai la tête quand Vincent vint s’assoir sur le lit. Je le regardai sans détourner mon regard de celui-ci, espérant voir qu’il allait mieux et que je pouvais partir, mais malheureusement, je ne vis rien de ceci. Je restai donc là à le regarder attendant peut-être une parole ou un geste de ce cher ami. Il prit finalement une énorme respiration, ce qui me démontra qu’il avait mal mais qu’il le cachait. Je le sais puisque je fais la même chose... Après quelques secondes, il ouvrit la bouche, mais ne dit rien. Il se reprit une deuxième fois, mais cette fois-ci, quelque chose en sorti. Quelque chose de je ne m’attendais pas pour le moment.

- Quand comptes-tu retourner à l’école?

À ces mots, mon cœur s’est serré et mes mains se son agrippé à la chaise. Je me suis forcé à lâcher la chaise avec le peu de volonté que j’avais en repensant qu’il n’était pas là en se moment. Je me retenais pour ne pas paniquer avec difficulté. Je ne devais pas paniquer. Je devais surmonter cette peur. J’allais me rendre à l’école même si je n’en avais pas envi. Je devais le faire, mais ça m’avais semblé si réel que je doutais de pouvoir y arriver. Non seulement j’avais peur pour moi, mais j’avais peur pour Vincent. J’avais peur qu’il le prenne pour cible, qu’il m’enlève l’unique personne avec qui je me sentais en sécurité. Malgré le fais que j’avais peur, je devais y aller. Toujours en le regardant, je répondis à sa question.

-Je... Je vais y aller seulement... Seulement si tu me suit... Si je pars comme aujourd’hui...

Je baissai la tête honteusement en essayant de me contrôler le plus possible. Mon cœur se desserrait petit à petit tandis que je prenais de grandes et silencieuses respirations pour me calmer. Lorsque je fus redevenu à mon état ‘’normal’’, je me levai de la chaise.

-Bon... Je vais y aller... Elle doit m’attendre à la maison.

Je sortis finalement de la chambre, puis de la maison. Heureusement, ces parents n’attendaient pas le moment de ma sortit pour nous espionner. J’ai tout de même quitté la maison plutôt rapidement pour ne pas me faire prendre par ceux-ci.

Arrivé à l’extérieur, je pris une grande respiration puis me dirigea vers le parc. Évidement, je savais qu’elle ne serait pas là. Elle travaille de nuit alors, elle était surement parti. Après environ 1 minute de marche de chez Vincent, je sortis mon iPod et mit le volume au max’, ne voulant entendre rien. Je ne voulais même pas entendre le chant des oiseaux ou les enfants rirent et s’amuser. Non... Je préférais entendre que ma musique. Je voulais me sentir seul dans ce monde. J’en oubliais même de regarder avant de traverser les rues. Heureusement, aucune voiture ne ma heurter ou même klaxonné, quoi que je ne l’aurais pas entendu. Je me suis finalement rendu au parc, mais pour la première fois, je n’avais pas envi de rester adossé à un arbre. Je pris alors une autre direction, plus précisément, vers mon chez-moi.

Après quelques minutes de marche, j’arrivai devant ma maison. En fait, plutôt devant un appartement minuscule et qui sentait le moisi. J’entrai dans cette poubelle, puis, pris ma clef et ouvrit la porte. J’étais seul, enfin. Je sortis une soupe à faire cuire avec de l’eau chaude, puis la mangeai dans le total silence. Non, en fait, j’avais mes écouteurs sur les oreilles alors je n’étais pas de le silence complet. Je n’avais pas ouvert les lumière, se qui rendait la pièce encore plus sombre qu’elle ne l’était. Après avoir fini se ‘’repas’’, je me dirigeai dans ma chambre ou je m’enfermai. Dans le noir total, je me couchai sur mon lit, repensant à cette journée de merde. Je revis ensuite cette parti de la journée, suite à mon rêve plutôt étrange. Je me questionnais toujours sur ce pincement au cœur. Et merde, j’étais con. Je ne faisais qu’empirer les choses du côté de Vincent. Mais bref, se qui est fait, comme on le dis. Je fermi les yeux espérant en savoir peut-être plus sur cette sensation, mais en vint. Je m’assoyai finalement sur mon lit repensant au cette sensation.

La seule réponse que je lui donna fut un signe de tête et un sourire. Je restais son meilleur ami. Je prononça un simple ‘’bien’’. Il prononça quelques mots prévenant son départ. Je lui glissa un ‘’à demain’’ en frôlant son chandail du revers de ma main. Je ne pus m’en empêcher, je devais ressentir un léger contact avec lui. Il est parti et je me suis étendu sur mon lit. J’y ai passé la soirée. Mon père est venu une fois, avec l’intension de me parler de Kyle, je l’ai vu dans la fonçon dont il était. Mais lorsqu’il me vu, il préféra plutôt m’avertir que le souper était prêt. Je lui avoua que je n’avais pas faim. Il soupira, prononça un ’’ok’’ en y rajoutant un très faible ‘’je t’aime’’. Il sorti et referma la porte derrière lui. Ma tête était vide, mais pleine. Je m’entendais, et je ne m’entendais pas dans ma tête. C’était bruyant et trop silencieux. J’étais mélangé quoi.



Vers 6h45, ma mère entra dans ma chambre disant qu'elle voulait que je sorte. Elle me rappela gentiment que ce soir, c’était la soirée de mon club de lecture. Voire des gens pourront peut-être m’aider. L’Image de Marilou me vint en tête. J’approuva ce que ma mère disait. Je me leva de mon lit, inspecta ma tenu, passe devant le miroir et passa une main dans mes cheveux pour y remettre de l’ordre. J’étais prêt. Je pris mon blouson et sorti de la maison. Ce soir on se réunissaient chez Marilou, justement. Elle habitait pas proche, mais pas loin de chez moi. Je piqua un mini sprint pour être certain d’arrivé à l’heure. Je sonna à la maisonnette hyper accueillante et mignonne de Marilou. C’est une petite fille d’environ 5 ans qui m’ouvrit la porte. Elle me fit entrer après m’avoir demander si j’étais le petit ami de Marilou. Après un explication bien sure. Elle me prit la main et me traina de force vers la salon. Elle m’y laissa deux minutes avant de revenir avec une valise rose Barbie. Sans prévenir ma présence à personne. Elle me regarda avec un sourire qui en disait long sur ces intentions.



Lorsque Marilou apparue dans l’embrassure de la porte, j’avais quelques couettes un peu partout et du maquillage. Marilou explosa de rire en disant à sa sœur qu’elle avait une belle robe pour moi. Elle rigola et lui dis qu’elle jouerait avec elle plus tard, mais que maintenant elle devait nous laisser seuls. Lily fit juré à sa sœur de jouer à n’importe quoi, de faire ce qu’elle voulait, puis une fois cela juré elle quitta.



Marilou m’expliqua que le groupe fut retardé de 30 minutes, mais qu’elle n’avait pu me prévenir. Elle me proposa d’aller ‘’m’arranger’’ là tête. Ces mains posé dans mes cheveux avec une délicatesse qui m’était inconnue. Elle enleva toutes les barrettes et les élastiques qui régnaient dans mes cheveux, puis elle décida d’effacer ce masque de... De make-up. On a passé les 25 autres minutes à parler.



Lorsqu’est venu le temps de quitter (il était plus tard, la rencontre du club était finis depuis 1h30), nous nous sommes fit un accolade, mais je n’ai rien ressenti. C’était sans émotion, sans Kyle. Je suis rentré chez moi en faisant un détour devant la maison de Kyle, certaine lumières étaient allumés. J’eus envie d’y aller mais je m’y résigna, il ne voulait surement plus me voir aujourd’hui.

J’étais couché sur mon lit, les écouteurs sur les oreilles et incapable de m’endormir. Évidement, j’étais habitué à cette incapacité de m’endormir, mais aujourd’hui c’était encore pire. J’avais toutes ces choses dans la tête et cette peur de devoir retourner à l’école le lendemain. Pourtant, je ne pouvais plus faire marche arrière puisque j’avais dis à Vincent que j’irais.

Je me suis finalement assis, espérant pouvoir m’endormir plus facilement de cette manière. Il était peut-être normale de ne pas s’endormir à une tel heure, mais je n’avais rien d’autre à faire que cela. Je me suis adossé au mur comme lorsque je suis adossé à un arbre. J’ai essayé plusieurs fois de fermer les yeux, mais à chaque fois revenait ces scènes d’aujourd’hui. Ces scène qui me ‘’hantaient’’. Puis ensuite, me revenait la promesse que j’avais fait à Vincent. Et oui, demain je devais aller à l’école et probablement me faire tuer. J’avais cette peur de voir que c’était bien lui, qu’il allait me tuer ou s’en prendre à Vincent. J’ai mis ma tête dans mes mains pensant que j’allais moins y penser de cette façon. Parfois, une larme roulait sur ma joue à cause de la peur pour le lendemain. Je n’ais pas dormi de la nuit ou très peu.

*****

Je me suis réveillé en sursaut le lendemain matin lorsque mon cadran à sonné. La dernière fois que j’avais regardé l’heure, il était 5h37 du matin. J’avais de grosses poches sous les yeux, les cheveux en bataille et les yeux rouges. Mon cœur battait la chamade à la seul idée d’aller à l’école. Aujourd’hui, j’avais se supposé professeur en dernière période. J’allais donc être dans l’incertitude toute la journée. Je suis allé à la salle de bain me placer les cheveux, c’est à dire de passer deux coups de brosses dans ma crinière. Je me suis alors brossé les dents avec peu de conviction. J’avais se mal de cœur insupportable, mais je me sentais obligé de m’y rendre. Je n’ais donc pas mangé (comme la plupart des jour).

Je me suis rendu à l’école bien nerveusement. Je ne marchais pas vite espèrent peut-être arriver en retard et que cette raison suffise à mon absence. Comme je suis malchanceux, je suis arriver quelques minutes en avance. Lorsque je suis arrivé, j’ai vu Vincent. Je me suis assis pas très loin de lui en écoutant ma musique. Je regardais nerveusement dans tous les sens, ayant peur de le voir. La cloche sonna. Je me levai, puis me rendit à la salle de cours. Pendant toute la journée, je m’assoyais le plus proche possible de la porte en m’assurant que Vincent n’était pas loin lui non plus. La journée passa si lentement que j’étais de plus en plus nerveux.

Finalement, le dernier cour arriva. Le professeur arriva encore en retard, se qui me poussais à penser de m’enfuir. Pendant toute la journée, je ne méritais que des regard de travers des gens qui m’avaient vu m’enfuir toute la journée. Le professeur arriva finalement. Mon cœur battait la chamade de plus en plus vite. Je pris quelque respiration. J’entendais les pas se rapprocher de plus en plus vite. Je repris une grande respiration. Je fermai les yeux, croyant peut-être me réveiller d’un cauchemar. Quelques secondes passèrent avant qu’aucun pas ne se fassent entendre. Je rouvrit alors les yeux lentement. Je fis le saut lorsque je vit la face d’un gros monsieur joufflu à quelques centimètre de la mienne. La classe se mit à rire, puis l’homme prononça quelques mots.

-Bon, je vois enfin ce petit Kyle Dufour. Enchanter de vous faire une telle peur.

Je détournai mon regard de ce ‘’clown‘’. J’étais frustré de la ‘’blague’’ que celui-ci venait de me faire, mais heureux de voir que je m’étais trompé. Il ouvrit la porte et les élèves entrèrent tous avec un sourire en coin, excepter moi. Celui-ci s’était placé dans le cadre de la porte pour faire de gros yeux aux élèves. Tous les élèves gloussaient. Évidement, je ne faisais pas partis de ceux-ci. Pendant toute la période, les élèves riaient. Au début du cours, il à parlé un peu de notre absence à moi et à Vincent. Il m’a demandé pourquoi nous étions partis si précipitamment mais je n’ais rien dis. Il est donc passé sur un autre sujet.

Ce soir là, j’ai dormi l’esprit en paix. Enfin... J’ai plutôt eux l’esprit tranquille.

*****

Trois jours après la rentrer, un gars jouant dans l’équipe de football s’est dirigé vers nous. En fait, il s’est plus dirigé vers Vincent. J’enlevai discrètement un de mes écouteurs prêt à écouter se que le blond allait dire à Vincent. Il obligea à Vincent de laisser tomber les choses qu’il faisait pour l’écouter. Le blond commença alors à rire tout seul, se qui le rendait encore plus idiot qu’il ne l’était déjà. Il regarda aux alentours et décida de crier se qu’il allait dire plutôt que de le dire d’une voix normal. Nous pouvions voir clairement qu’il voulait l’attention des gens.

-Comme ça, Vincent, t’es fife?! C’est l’autre, Laurent qui me l’a dit. T’aime Kyle. Wow! Un jolie couple de moumoune.

Il se mit à rire méchamment.

-C’est triste qu’il t’ais rejeter. Tu dois être triste. J’suis sure que tous les soirs, tu pleures comme une petite fille dans ton lit. Tu dis «Pauvre de moi! Je suis gay et on m’aimes p...»

Il eu le souffle coupé. Je m’étais levé et lui en avait donné une dans le ventre. Il commença à reprendre son souffle petit à petit.

-Pourquoi tu fais ça? Tu défend ta princesse?!

Il se remit à rire avec quelques autres con de l’équipe. Je le plaquai contre un casier. Il en disait trop. J’entourai son cou de ma main en serrant un peu celle-ci. Puis, arriva les surveillant. Juste avant que ceux-ci ne me force à lâcher l’autre, je descendis ma main et me dirigeai vers le lieu convenu, c’est-à-dire le bureau du directeur. Et oui. Celui-ci me fit la morale et me suspendit pendant 2 jours à l’interne. Je devais venir à l’école et faire des travaux scolaires dans une salle avec des retardés. Je me rendis alors dans cette salle. Je ne devais pas la quitter de toute la journée.

À la fin de la journée, je me dirigeai vers chez moi. Arrivé à mon appartement, je vis une valise troué avec un peu de linge dedans. Il y avait une note sur celle-ci.

À Kyle.
À partir de maintenant, tu seras un sans abri. Si je te revoies ne mettre qu’une seule autre fois les pied ici, j’appelle la police. Et tu sais que j’ai des preuves contre toi.

Je levai les yeux en direction de mon appartement, puis me dirigeai vers le parc. Et oui, peu après mon arrivé chez elle, je l’avais frappé. Je n’avais pas fait ça pour être méchant. Les quelques fois ou je l’avais frappé était lorsque j’étais somnambule. La Dernière fois ou j’avais fais cela, elle m’avait clairement dit que la prochaine fois j’allais sortir de chez elle et pour toujours. Elle m’embarrais dans ma chambre pour que ça ne se reproduise pas, se qui à bien fonctionné. Mais, j’ai été violent à l’école, alors elle ne voulait plus me voir. Indifférent, je décidai plutôt de me diriger vers la maison de Vincent.

Après quelques minutes de marche, j’arrivai finalement devant la maison de Vincent. La valise à la main, je sonnai à la porte de la maison. On m’ouvrit après quelques secondes. C’était sa mère. Elle vit ma valise et me fit tout de suite entrer. Elle se dirigea vers la porte de chambre à Vincent. J’attendis alors que celui-ci vienne à ma rencontre.

J’étais chez lui depuis quelques secondes, puis il arriva enfin. Il m’examina pendant un long moment, se qui me mettais un peu mal-à-l’aise. J’étais là, la valise à la main dans son entré, et lui, il me regardait attentivement. Je me sentais comme une souris (un souriceau) de laboratoire devant ce scientifique qui regarde les effets secondaire d’un médicament testé sur moi même. Puis, Vincent prononça finalement quelque chose, ce qui enleva un peu de mon malaise. Je dis un peu puisque ce qu’il me dit me mit un peu mal-à l’aise tout de même.

-Pourquoi ca? T’es pas à la rue au moins?! Dis-moi que t’es pas à la rue?!

Je voulu dire quelque chose, mais il s’approcha de moi, pris ma valise et il se dirigea dans sa chambre. Je lui suivis, voulant voir se qu’il allait faire avec ma valise. À mon grand étonnement, il vida vite fait trois tiroirs, puis ouvrit ma valise. Il déposa le linge à l’intérieur des tiroirs.

-Pas question que tu dormes dehors, donc tu vas vivre ici!

Je m’assis alors sur son lit, ne voulant pas m’assoir sur sa chaise. Je ne voulais pas m’assoir sur celle-ci à cause de l’événement qui avait eu lieu quelques jours avant. Évidemment, je faisais comme si rien ne s’était passé, mais j’avais tout en tête. Lorsque je le voyais, j’avais cette chose inconnue qui me revenais en tête et que je voulais revivre. Je ne savais pas pourquoi j’avais une telle sensation, mais je l’avais eu, et c’est se qui me troublait le plus. Mais bon, puisqu’aujourd’hui, j’allais habiter chez lui, je devais faire comme si de rien était. Je devais faire l’innocent.

Je baissai alors la tête pour regarder le sol, puis je vis ses vêtements sur le sol, étant tous à moitié plier. Je décidai donc de les ramasser et de les replier, voulant faire autre chose que de rester là à ne rien faire.

Quelques minutes passèrent, puis sa mère vint à la porte pour nous dire que le repas était prêt. Je me suis dirigé vers la table sans dire un mot, comme lors du souper. Je n’ai pas parlé, ni bougé de tout le souper. Je n’ai fais que manger se qu’il y avait dans l’assiette, puis, lorsque tout le monde eu fini, je me suis dirigé vers la chambre de Vincent.

Je me suis assis encore une fois sur son lit, ne voulant toujours pas ravoir ces images en tête. Sa mère revint dans sa chambre pour y porter un petit matelas, puis, je me suis levé pour l’aider. Quand elle fut partit, je me suis assis, cette fois, sur ‘’mon’’ lit. Puis, le restant de la soirée, Vincent et moi avons parlé jusqu’à leur du coucher.

Lorsque nous nous sommes couché, je n’avais aucune envi de fermer l’œil. Je restai donc couché sur ce petit lit à ne faire aucun bruit. Un peu plus, c’est-à-dire environ une heure après que nous nous soyons couché, je décidai de fermer les yeux, idée de m’endormir plus rapidement. Je n’ai pas eu le temps de compté jusqu’à trois que je dormais déjà. Un temps record depuis cette journée infernale, il y a cinq ans.


Puis arriva le lendemain. C’était la première fois depuis longtemps que je n’avais pas aussi bien dormi. En me levant, j’ai regardé le cadran. Celui-ci indiquait 9:14. Un deuxième record. Je m’assis donc sur mon lit plutôt confortable, puis regarda en direction du lit de Vincent. Du premier coup d’œil, Je vis une ou deux couverture roulé en boule, puis rien. Celui-ci n’étais pas dans son lit. Je décidai alors de me lever et de me diriger vers la cuisine, espèrent que celui-ci y serait. Dès que je fis sorti de la chambre, je me frottai les yeux à cause de la lumière plutôt forte présente dans l’autre pièce. Puis, après m’être adapté à la lumière, je continuai mon chemin. Arrivé à la cuisine, je me suis assis sur l’une des chaises pas trop loin de moi, puis m’assis dessus, encore un peu fatigué. Puis, je cherchai du regard Vincent. Comme une fille qui n’avais pas parlé depuis deux heures à quelqu’un, j’avais encore envi de lui parler.

Encore un peu fatigué, mais bien moins qu’à l’habitude, j’étais là, assis sur la chaise en cherchant Vincent des yeux. Je l’apperçu alors devant la cuisinière, deux bolles de pâte pour je ne sais qu’elle raison, une poêle chaude avec de l’huile et un truc pour faire cuire les gauffres. Puis, Vincent se retourna vers moi, le sourire étirant ses lèvres.

-T’as bien dormi? J’ai pensé faire à déjeuner… Je n’étais pas certain de ce que tu voudrais déjeuner donc, j’ai préparé des crêpes et des gaufres. J’espère que t’as faim!

Juste à la fin de sa phrase, mon ventre grogna voulant m’indiquer que j’avais faim. Il faut dire que l’odeur qui se faisait sentir me faisait déjà saliver. Il faut dire que Vincent est un très bon cuisto. J’avais déjà mangé une gaufre qu’il avait fait auparavant pour un ‘’déjeunée’’ pendant une période à l’école. C’était là seule chose que j’avais mangé.

-Oui, j’ai très faim.

Un sourire se fit sentir sur mes lèvres. C’était un autre miracle. Depuis quelques jours, j’étais de plus en plus capabla de faire un minuscule sourire. Certe, minuscule, mais énorme pour moi.

Je me lèchais déjà les babines des simples odeurs d’huile sur le point de bouillir dans la poêle posé sur la cuisinière. Et oui, il ne m’en fallais pas beaucoup pour aimer quelque chose. Il faut dire que de manger du kraft dinner, des soupes infecte et autres pendant plus de 5 ans d’affilé peut aider pour que les gens ne soient pas trop demandant en terme de nourriture.

Je me levai finalement pour aller donner un coup de main à Vincent qui faisait cuir toutes ces bonnes choses. Je commençai par faire la table, ne voulant pas trop gêner Vincent. Je pris une lavette pour essuyer la table de la cuisine, puis sorti Nutella, sirop d’érable, cassonade, lait, assiettes et ustensiles. Je sorti également deux verres, puis je m’empressai d’aller observer Vincent qui faisait la cuisine. De toute façon, je n’avais pas autre chose à faire et je voulais que le temps passe le plus vite possible pour pouvoir manger des crêpes et des gaufres.

Lorsque Vincent eut fini de faire cuire le repas, je me suis dirigé vers la table avec Vincent. Puis, j’ai mangé à en plus avoir faim. À la fin du repas, je lui ais dis que c’était vraiment bon, comme à l’habitude, puis je me suis dirigé dans sa chambre, fin prêt à parler le restant de la journée.

-Oui j’ai très faim.
Sa réponse me fit très plaisir et j’ai continué à préparer ce déjeuner. Pendant ce temps, Kyle prépara la table. Lorsqu’il eut fini il vint me rejoindre pour me regarder cuisiner. On s’est installé à la table et on a mangé. À la fin du repas, Kyle complimenta ma cuisine et je le remerciai. Il quitta la cuisine pour se rendre dans ma chambre et pendant ce temps j’en profitai pour mettre la vaisselle dans le lavabo. J’ai cru qu’il était parti se changer donc quand j’arrivai devant la porte de ma chambre je cognai. C’était assez drôle, puisque je cognai à ma porte… enfin. J’entrai ensuite dans ma chambre pour retrouver Kyle. Je m’appuyai contre le mur et regarda Kyle.
-…Pourquoi elle t’a foutu dehors?
Ma voix chevrotait entre colère et incompréhension. Dans un certain sens elle n’avait pas le droit de le mettre dehors, sauf si elle le ramenait au refuge… Mais je crois qu’elle a un peu pensé à Kyle en ne le foutant que dehors. Puisque comme ça, il ne retourne pas à cet endroit là.
-T’as bien faite de venir ici… Tu le sais que mes parents ont toujours la porte ouverte pour toi…peu importe l’heure. Puis, on est meilleur ami non ?
Je souri. Je le répète à voix haute pour me garder les pieds sur Terre. Nous ne sommes qu’ami. Rien d’autre. Rien de moins. Puis, même si je le vois comme mon homme parfait, je le dégoute. Au fonds, je me doute qu’il le pense un peu… Et ça me fait mal à la poitrine…

Voyant qu’il n’arrivait pas dans sa chambre après quelques secondes, je décidai de m’habiller. Je regardai dans les 2 tiroirs destinés à y placer mon linge, puis pris au hasard une paire de jean et un T-shirt. Je mis ensuite une veste, puis j’entendis des cogner à la porte. J’ouvris la porte, puis, je vis Vincent qui attendait là. Il entra finalement.

Je me suis assis sur mon lit qui était à l’envers. Je jetai alors un regard vers Vincent. Celui-ci s’accota sur le mur puis il me regarda.

-…Pourquoi elle t’a foutu dehors?

J’étais sûr qu’il allait me poser cette question, mais pas aujourd’hui. N’analysant pas chaque mots que j’allais dire, je lui répondis.

-C’est juste à cause que j’ai frappé ce gars… Le directeur a appelé ma ‘’mère’’ et lui a dit ce que j’ai fait. Puisqu’elle a peur que je refasse comme dans mon enfance, elle a décidé de me mettre à la rue.

Repensant, par après, à ce que je venais de dire, je détournai la tête vers l’un des murs de sa chambre. Je me disais qu’il risquait surement de se sentir mal, puisque c’est un peu pour lui que je l’ai fait. Quoi que, je l’ai fait aussi pour moi : Il me tapait royalement sur les nerfs! Il lui avait rappelé ce jour, et c’est ce qui m’a énervé le plus, puisque nous avions dit que nous ‘’oublierions’’ ce jour. Mais bon, ce qui était fait était fait.

-T’as bien faite de venir ici… Tu le sais que mes parents ont toujours la porte ouverte pour toi…peu importe l’heure. Puis, on est meilleur ami non ?

Je me retournai vers lui, un peu surpris. Il avait le sourire aux lèvres. Je lui fis signe de oui de la tête. J’étais un peu content puisqu’il avait compris que nous étions que des amis… Je savais que nous pouvions tout de même rester ensemble sans être mal à l’aise. Mais en même temps, j’me trouvais assez ‘’méchant’’ de lui faire endurer ça… J’étais chez lui… Il m’aimait… et moi, je suis là, à faire comme si de rien était….

J’ai finalement décidé de me relever, idée de faire autre chose que rester planté là comme des cons.

-On fait quoi?

Dès que j’eu fini ma phrase, on sonna à la porte. Je fixai alors Vincent, attendant qu’il aille réponde, puisque j’étais en quelques sortes ‘’l’invité’’.

J’écoutai attentivement la raison pour laquelle elle l’avait foutu dehors. C’était à cause de Laurent et de sa grande gueule, le con. Un silence suivi ces paroles. Soudain il tenta
-On fait quoi?
Au même moment, comme de fait, on sonna à la porte. Kyle me fixai attendant que j’aille ouvrir. Je me dirigeai vers la porte et l’ouvrit. Marilou était la, toute souriante. Elle portait un jean taille basse noir skinny, trois ceintures et un chandail de Tim Burton. Elle entra dans la maison et se mit à me parler d’hier.
-Vince! Pourquoi t’as raccroché hier!?
-Euh…Bah…Je…y’a eu de la visite… J’ai du quitter rapidement.
- Enfin ce n’est pas si grave, puisque j’ai décidé de venir te voir aujourd’hui!
-J’ai remarqué
-t’es pas heureux?
J’eus une pensée pour Kyle, qui d’ailleurs doit assister à se brouhaha…
-Non! Non ce n’est pas ça..!
-Alors parfait!
Elle prit ma main et m’entraina dans ma chambre. C’était un peu une habitude, parce que mes parents sont généralement toujours la, donc on allait dans ma chambre. Elle arriva devant ma chambre et regarda Kyle. J’avoue que par instinct, j’ai tenté de séparer nos mains, mais sa pogne était de fer.
-C’est qui lui, amour?
Je regardai Kyle un instant, avant de dire à Marilou.
-Mon meilleur ami, Kyle. Kyle, c’est Marilou.
Marilou détailla Kyle.
-Salut! Alors comme ca, c’est toi le meilleur ami de mon amoureux? Heureuse de te rencontrer.
Je détournai le regard à ces paroles, je ne voulais pas voir la tête de Kyle. Arrête Vincent! Kyle s’en fout que t’aille une copine… Il doit même se réjouir pensant que t’as passé à autre chose. Arrête de faire le con…
Une tempête se prépara dans mon cœur et ma tête.

Il alla finalement répondre, ce que j’attendais. J’entendis la porte s’ouvrir, puis quelqu’un entrer. Je me suis dit que ce devait être ses parents puisqu’il n’avait pas d’autre ami que moi… Quoi que… peut-être en avait-il? Cette personne et lui discutèrent un moment avant de s’approcher de la chambre de Vincent. J’étais toujours assis sur mon lit et non peigné.

-C’est qui lui, amour?

Étant visiblement visé par cette fille appelant Vincent ‘’amour’’, je me levai pour me présenter à cette fille. Nous pouvions voir que Vincent était un peu embarrassé. Celui-ci me regarda un moment, puis nous présenta.

-Mon meilleur ami, Kyle. Kyle, c’est Marilou.
-Salut! Alors comme ça, c’est toi le meilleur ami de mon amoureux? Heureuse de te rencontrer.

Elle venait vraiment de dire qu’elle sortait avec Vincent…? Il ne m’avait rien dit de ça. Ne sachant pas pourquoi et d’où ça venait, j’eus un pincement au cœur. Je regardai alors en direction de Vincent, espérant peut-être mieux comprendre grâce à lui. Il ne fit que détourner son regard du mien. Je me demandais comment il avait fait pour passer de moi à… cette Marilou… Je me retournai vers cette Marilou

-Hum… Salut.

Je restai de marbre, incapable de faire un micro sourire pour cette fille. Je ne comprenais vraiment pas comment Vincent avait pu aimer quelqu’un d’autre en à peine quelques jours. Il faut croire qu’il est ainsi… Je ne savais pas non plus pourquoi j’avais eu se pincement au cœur… Je devais surement avoir trop mangé de sucre ou quelque chose du genre.

Marilou me fixait, attendant peut-être que j’engage la conversation, ce que je ne fis point. Pourquoi je lui parlerais… Pour être gentil avec la supposé blonde de mon meilleur ami? Eh bien, elle se trompe. Et puis, je n’ai à lui dire, sauf peut-être qu’elle à un beau style vestimentaire, mais bon… Je détournai mon regard de cette fille, puis fixai Vincent.

-Dit amour! Tu voudrais aller me chercher de l’eau? Pendant ce temps, j vais parler avec Kyle!

Je la regardai un moment, me demandant pourquoi elle voulait ‘’parler’’ avec moi. Moi, je n’avais rien à lui dire.

-Hum… Salut.
Je remarquai dans le ton de sa voix qu’il ne l’appréciait pas vraiment. Je me sentais mal, je ne voulais pas qu’ils se rencontrent. Pas maintenant. Je n’étais pas prêt à affronter Kyle. Non, je ne l’avais toujours pas oublié. Je sentais le regard persistant de Kyle sur moi. Je le regardai de nouveau, essayant de comprendre son regard, cette incompréhension. Je me sentais vraiment mal, comme un enfant qu’on surprend en plein méfait. Marilou me sorti de mes pensées.
-Dit amour! Tu voudrais aller me chercher de l’eau? Pendant ce temps, j vais parler avec Kyle!
J’avais même légèrement oublié qu’elle était là.
-Bien sûre
Mon regard ne quitta pas Kyle.
-J’nous ramène des verres d’eau…
Je quittai ma chambre me dirigeant vers la cuisine. Je ne voulais pas vraiment les laissez ensemble. Je profitai d’avoir accès à de l’eau pour m’asperger le visage et prendre de bonnes respirations. Je m’évadai un petit instant en regardant par la fenêtre. Puis me repris et servis trois verres d’eau. Je traversai le couloir et je n’entendais pas la conversation qui se déroulait dans ma chambre. J’arrivai devant la porte de ma chambre qui s’était trouvé entrouverte. Mon attention se rapporta rapidement à la conversation quand j’entendis la voix de Kyle prononcer mon nom. Qu’est-ce qu’ils disent?

Vincent me fixait tout comme je le faisais. Lorsque Marilou lui demanda de l’eau, il s’empressa d’aller en chercher. Je ne pus m’empêcher de lui en vouloir partiellement. Je ne lui en voulais pas, mais je ne voulais pas ‘’discuter tranquillement’’ avec cette fille. Elle était, trop joyeuse à mon goût, contrairement à moi.

Lorsque Vincent fut assez loin pour qu’il ne puisse pas nous entendre, elle s’approcha un peu de moi, le sourire aux lèvres. Je n’aimais vraiment pas la façon dont elle me regardait. Elle me fichait un peu la trouille. Je me suis alors assis, sur une chaise n’ayant vraiment pas envie de rester ainsi dans ces conditions. Elle s’est assise finalement sur le lit d’à côté. Comme à mon habitude, je regardais le sol, espérant peut-être de disparaitre ou ‘’qu’elle’’ disparaisse.

-Tu sais, t’es vraiment de mon goût… Tk, plus que Vincent.

Mais elle se prenait pour qui?! Je ne sais pas de puis combien de temps elle sortait avec lui, mais elle n’avait vraiment pas de cœur de me dire ça à moi. Non seulement, elle voulait le tromper, mais en plus, elle voulait le tromper avec moi, son meilleur ami. Le pire, c’était qu’elle me dise ça quand Vincent pouvait arriver n’importe quand. Qu’il l’entendrait surement et qu’elle lui briserait le cœur. Non, je ne l’aimais définitivement pas.


-Toi, tu m’trouve tu de ton goût…?

Et merde. La conne. Je n’avais qu’une envie, lui foutre mon pied où je le pensais. Mais je ne pouvais pas faire ça puisqu’elle était assise… Elle n’avait vraiment pas de cervelle.

-Non. La seule personne que j’aime, c’est Vincent. Toi, j’te déteste!

Sur le coup, mes mots sortirent seul. Je n’avais pas voulu dire ça, et encore moins devant elle. J’aurais voulu les dire devant la personne concerné, quand j’aurais vraiment tout bien compris ce que mon cœur cachait. Je n’étais pas encore prêt à bien comprendre tout ce que je ressentais, et encore moins prêt à le dire. Sur ce coup, j’avais été aussi con qu’elle.

Je me levai d’un bond et parti en direction de la sortie. Tellement j’étais mal à l’aise, je ne remarquai même pas la présence de la personne concerné qui était pourtant juste devant la porte quelques secondes avant.

Je me dirigeai vers le parc, ignorant tout sur mon passage et réfléchissant à tout ce que cette dame m’avait dit de faire en moment de colère. Non, je ne pensais pas à Marilou, mais plutôt à la personne que j’avais été voir pendant ma suspension. Le directeur avait trouvé intéressant que j’aille voir une personne pour un supposé trouble d’agressivité. Cette personne me forçait à me confier à elle. Je n’aimais pas vraiment cette façon de faire, mais grâce à elle, j’avais pu voir que je l’aimais.


J’étais dans une salle, en train de faire des travaux pour me ‘’punir’’ de la chose que j’avais faite. En fait, ça ne me dérangeais pas tant que ça, et c’est surement pourquoi le directeur avait trouvé quelque chose d’autre à me faire faire. Un surveillant vint me chercher, et me dirigea vers une autre salle. Une femme si trouvait. Elle avait un grand sourire et une voix mélodieuse. Dès que je fus entré, je me suis assis sur une chaise plutôt confortable. La femme, elle, était devant un grand bureau sur lequel il y avait plein de papiers quelconques. Cela ne faisait que quelques secondes que j’étais entré que j’avais déjà baissé la tête, bien décidé de ne pas dire un seul mot. Je n’allais tout de même pas raconter ma vie à une étrangère?! Enfin… c’était ce que je croyais.

-Salut Kyle. Je m’appelle Jasmine. Tu es ici pour que nous comprenions le pourquoi tu es parfois plus agressif… Enfin… Tu es plus ici pour mieux TE comprendre. Tu me diras tout ce que tu veux que j’entende, et le reste, tu laisseras tomber. C’est à ton choix.

Je la regardai un moment, puis, je fis face au sol. Je n’avais pas envie de la voir, mais, elle fit comme si de rien était. Peut-être était-elle habituée à ce genre de réaction?

-Bon, premièrement, tu me tutoie, et tu me dis tout ce que tu veux. Si tu veux, tu peux même m’envoyer chier. Si tu me dis des conneries, j’m’en fous. Et puis, tu pars quand tu veux.

Elle me disait que je pouvais partir? Parfais, j’allais le faire alors. Je repensai un moment : est-ce que je préfère rester ici ou aller faire des travaux…? Rester, évidement. Voyant que je ne bougeais pas de ma chaise, elle engagea la discutions. Elle commença par me dire qu’elle avait des enfants, puis essaya de me montrer des photos, mais je refusai. Puis, elle me parla de son chien. Sans trop savoir pourquoi, je me suis mis à parler avec elle, de tout et de rien. C’est de cette façons qu’on est arrivé à la raison du pourquoi je l’avais frappé. J’hésitai de lui en parler, mais je décidai de lui dire le pourquoi. Au début, nous parlions juste de ce qu’avait dit ce joueur de football, mais, rapidement, nous en sommes rendu au pourquoi ça m’avait brusqué. Sans m’en rendre compte, je commençai à lui parler de la journée que je devais oublier. Nous avons finalement parlé de Vincent. Puis, des câlins, et pour finir, des baisés. Évidemment, elle me demanda ce que j’avais ressentis lors des baisés. D’abord, je refusais de lui en parler, et je suis sorti sans lui avoir rien dit.

Je retournai alors à la salle convenu pour aller faire ces travaux. J’y suis resté un moment, mais j’étais incapable de faire quoi que ce soit. Je n’avais que cette interrogation à propos de cette sensation. Je devais aller demander à cette femme ce que ça voulait dire. Je demandai alors à une des personnes présente si je pouvais aller revoir Jasmine. Ils ont finalement accepté.

J’arrivai alors dans cette sale et je me suis assis sur la chaise. Elle me regarda, un sourire aux lèvres. On aurait dit qu’elle m’attendait patiemment. Je la regardai un moment, me demandant si je lui demandais vraiment. J’essayais de trouvé la façon dont j’allais lui dire, mais je n’en trouvais pas.

-Tu veux me parler, n’est-ce pas…?

Je la regardai, puis commençais à lui décrire les scènes voulant savoir pourquoi j’avais ressentis cette chose. Ma voix tremblait un peu à cause de la gêne. Je voulais savoir, mais je n’avais pas envie que tout le monde sache ça. Je ne voulais pas que n’importe qui sache ce que j’avais ressentis et ce qui s’était passé cette journée -là.

Dès que j’eus fini de lui raconter cette scène, elle me regarda avec un sourire en coin. Elle prit une grande respiration en ayant toujours un grand sourire aux lèvres.


-Je peux enfin comprendre pourquoi ça t’as offusqué que ce gars te dise ces choses… Kyle… Je crois que tu es amoureux. La sensation que tu as eu est tout à fait normal. Tu…

Elle n’eut même pas le temps de finir ce qu’elle voulait dire que j’avais déjà pris mes choses et que j’étais sortis de son bureau. Elle me mentait! Elle ne pouvait pas dire que j’aimais Vincent, pas après que je lui ai dit que je ne l’aimais pas. Je me dirigeai en direction de l’extérieur, n’ayant pas envie d’aller faire ces travaux, surtout pas après ce qu’elle venait de me dire. Non. Il était tout à fait impossible que je l’aime après lui avoir dit que je ne l’aimais. Après lui avoir brisé le cœur.

Lorsque je fus dehors, la cloche sonna. Je partis en direction de nulle part, repensant à tous ça. Et si je l’aimais? Et si cette sensation était vraiment due au fait que je l’aime? Non. Après tout ce que je lui avais dit et de quoi je l’avais traité, je ne pouvais tout simplement pas être gay.


J’ai pris le temps de me dégainer, puis je retournai chez Vincent. J’entrai dans la maison, puis alla à la porte de sa chambre. Je regardai un peu partout. Marilou était toujours présente. Je regardai Vincent un moment, puis détournai mon regard vers le sol.

-Désolé… J’avais besoin de prendre l’aire…

J’entrai dans la chambre, puis m’accotai sur l’un des murs de sa chambre.

J’étais devant la porte de ma chambre. Kyle et Marilou discutait ensemble, mais je ne sais pas vraiment de quoi. Le seul bribe de conversation que j’entendis clairement fut une parole de Kyle.

-La seule personne que j’aime, c’est Vincent. Toi, j’te déteste!

Les verres m’ont glissé des mains. Le verre éclata violemment sur le sol, éclaboussant au passage le bas de mon pantalon. Mon cœur se serra légèrement. Je ne voulais pas me faire d’idée, surement qu’il parlait en général. Puisque j’étais son meilleur ami. Je ne devais pas me fier à ses paroles. Mais une partie de moi voulait absolument y croire, qui voulait absolument s’accrocher à cette espoir, qui voulait croire que je pouvais être plus. Être beaucoup plus.

Kyle passa en coup de vent devant moi. Le temps de tout assimiler ce qui venait de se passer, Kyle était déjà hors de ma vue loin dehors. J’ai esquissé un mouvement vers la sortie, mais Marilou retint mon geste. Disant surtout qu’on devrait nettoyer mon dégât. Jela regardai incrédule.

-Ca peut attendre, écoute mon meilleur ami vient de crisser son camp, sans que je sache pourquoi. Et personnellement, j’le connais mieux que toi, y’a surement quelque chose qui va pas.

Marilou me regarda un moment et soupira.

-Pendant,que tu es allé chercher les verres d’eau… Je…hm… Kyle… Il a dis plein de chose,sur toi… Comme si tu étais une mauvaise personne…comme pour que je te quitte…,Il a même dit que je méritais quelqu’un de mieux que toi…quelqu’un comme lui..! Mais je ne l’ai pas cru! Je te le jure! Je lui ai cloué le bec! Parce que moi je sais que tu es quelqu’un de vraiment bien.

Je serrai les dents. Elle se prend pour qui elle ? En plus, elle me ment en pleine face, avec son petit
sourire désolée, disant que mon meilleur ami essaye de me voler une copine que je ne veux même pas? Il la déteste, je l’ai entendu… Je toisai Marilou du regard.

-Retourne dans ma chambre, j’vais ramasser ça seul.

Elle s’exécuta, en m’affichant encore un petit sourire désolé. Je m’occupai de ramasser les éclats de verre, mais j’étais très distrait, pensant à Kyle. Une douleur accapara ma main et un son étrange sorti de ma gorge. Je regardai ma main; j’avais une entaille d’environ un pouce et demi, surement moins, perpendiculaire à mes doigts entre mon pouce et mon index. La voix de Marilou traversa pour se rendre à mes oreilles.

-Amour? Ça va?

-Ouais c’est bon. Reste dans ma chambre…

Je fermai les yeux.

-Faudrait pas que tu te blesse toi aussi.

J’ai fini de ramasser les dégâts, j’ai mis un bandage à ma main et je suis retourné chercher d’autre verre d’eau. Je donnai un verre à Marilou et je m’installai par terre, en face d’elle mais je ne la regardai pas. Deux minutes après, je me relevai et alla mettre un peu de musique, j’installai mon ipod dans le socle prévu à cet effet et appuya sur Aléatoire. Je souris bêtement quand de mes speaker sorti les premiers riffs de Time Of Dying , la chanson favorite de Kyle. Je me réinstallai devant Marilou mais une porte en moi s’était fermée, et c’était celle de mon amitié, celle de tout ce que je pouvais donner à Marilou. Un
long moment passa, et ce en silence, Marilou sirotait son …verre d’eau. L’ending commença, le refrain jouait en repeat. ‘’

I will not die (I will not die)
I will survive
I will not die, I'll
wait here for you
I feel alive, when
you're beside me
I will not die, I'll
wait here for you
In my time of dying

Dans ma tête les paroles défilaient… Et si… C’Était un certain message caché? Si il l’écoutait parce que
ca représentais quelque chose … Mes pensées furent interrompu par Kyle qui entrait dans ma chambre. Nos regards se croisèrent un instant avant que son regard ne dérive vers le sol. Combien de fois avais-je voulu être le sol, tant de fois admirer de Kyle.
-Désolé… J’avais besoin de prendre l’air…

-Au moins t’es revenu…
Je regardai Marilou.

-Je crois que ça va être l’heure que tu quittes.

Elle me regarda.

-Mais je viens d’arriver.

-Peut-être, mais reste que tu dois partir.

Elle se leva et quitta en disant.

-Je comprends, tu dois avoir une conversation avec ton ‘’meilleur ami’’.

Elle quitta ma maison. Je me sentais délivrer un poids. Je fermai la porte derrière elle.

-Je la déteste.

Ces mots sont sortis sans que j’en,prenne conscience. J’apportai un verre d’eau à Kyle. Je me suis assis devant lui, mais je n’ai pas engagé la conversation, je ne savais pas quoi dire.

Lorsque je suis entré et que je fus accoté sur le mur, je ne pus m’empêcher d’entendre ma chanson préféré. Je me demandais pourquoi elle jouait. Je me suis dit que j’avais peut-être encore mes écouteurs sur les oreilles, mais non. Je regardai aux alentours, puis j’aperçu une radio avec le iPod de Vincent. Celle-ci était ouverte. Je fus surpris de voir qu’il avait cette chanson. Je me demandais s’il s’avait que c’était ma chanson préféré… Je me retournai alors vers Vincent, ne le quittant plus du regard.

-Au moins t’es revenu…

Je ne sais pas trop pourquoi, mais à ce moment-là, je me suis dit qu’il m’avait peut-être entendu quand j’avais dit ça. Mais crainte se sont envolé rapidement, me disant que je l’aurais surement vu en quittant s’il avait été pas trop loin lorsque j’ai dit ces paroles. Je le regardais toujours, lorsque celui-ci se retourna pour fixer Marilou.

-Je crois que ça va être l’heure que tu quittes.

Même si elle n’était pas chez elle, elle riposta en disant qu’elle venait d’arriver. Elle ne voyait pas que j’en avais assez d’elle?! Elle voulait que je la sorte moi-même? Si c’est la chose qu’elle désire, c’est ce qui va se faire faire. Et puis, je n’étais pas le seul à en avoir assez… Ça se voyait clairement que Vincent n’en pouvait plus non plus. En fait… c’est ce que je crois, mais il veut surement passer le plus de temps avec elle possible, puisqu’il sorte ensemble…

-Peut-être, mais reste que tu dois partir.

Elle a fini par se lever et quitter, heureusement. Par contre, je me demandais pourquoi elle avait dit ça.

-Je comprends, tu dois avoir une conversation avec ton ‘’meilleur ami’’.

Je me demandais surtout pourquoi elle l’avait dit comme si je n’étais pas le meilleur ami de Vincent. Est-ce qu’elle lui avait dit quelque chose qui aurait pu faire en sorte qu’il ne voulait plus être le mien? Est-ce qu’elle lui avait dit que je l’aimais. Si oui, j’étais plus que dans la merde. Si elle lui avait dit ça, j’allais encore plus lui en vouloir. En plus, je me disais qu’il allait surement m’en vouloir que je ne lui ai pas dit. Il allait surement me détester. Mais qui sait, peut-être n’était-elle pas aussi chiante que je ne le pensais. Vincent ferma la porte derrière elle.

-Je la déteste.

Je fus surpris. Pourquoi il la détestait? Qu’est-ce qu’elle avait dit lorsque je fus parti? Je me le demandais plus que tout.

Je me suis assis, puis, il arriva avec un verre d’eau et me le tint. Il s’assit ensuite devant moi. Moi, je regardais mon verre d’eau, ayant peur de dire quoi que ce soit. En fait, j’avais peur de dire quelque chose qui pourrait le brusquer. Il avait définitivement par l’air d’aller bien. Après un moment de silence, je décidai d’engager la discussion.

-Pourquoi tu la déteste, ta blonde…?

Ça m’énervait de dire ‘’blonde’’. Je ne pouvais pas croire qu’il sortait avec elle qui n’a pas l’aire de l'apprécier à sa juste valeur. Elle, elle s’était servi de lui pour arriver jusqu’à moi?! Il n’était que le ‘’pantin’’ qui l’avait fait me connaître? Non, je n’arrivais vraiment pas à comprendre pourquoi elle voulait lui briser le cœur. Mais… Je devais faire comme si de rien était, puisqu’il l’aimait peut-être vraiment.

-Elle à l’air… Gentille…?

Non, je n’étais vraiment pas capable de mentir à son propos. Je relevai la tête en direction de Vincent, ne le lâchant pas du regard. J’attendais une réponse.

-pourquoi tu l'a déteste ta
blonde?


Il me fixait du regard. Je le
regardais a mon tour. Cherchant quelque chose ... Je ne savais pas quoi...mais
je cherchais


-elle a l'air ...gentille...


Je soupirai.


-T'es mon meilleur ami non?


J'attendis quelque instant.


-elle a dit des horreurs... De
vrais horreurs. Je ne veux plus la voir!


Je quittai le regard de Kyle pour
admirer comme il a fait si souvent le sol. Je ne voulais pas croire les paroles
de Marilou, mais en même temps lui même m'avait dit des horreurs. Non, ce
n'était las vraiment lui qui les avaient dites mais quand même... J'entendais
encore ces paroles dans m tête : << Pendant que tu es allé chercher les
verres d’eau… Je…hm… Kyle… Il a dis plein de chose sur toi… Comme si tu étais
une mauvaise personne…comme pour que je te quitte…Il a même dit que je méritais
quelqu’un de mieux que toi…quelqu’un comme lui..! Mais je ne l’ai pas cru! Je
te le jure! Je lui ai cloué le bec! Parce que moi je sais que tu es quelqu’un
de vraiment bien. >> peut être... Je relevai mon regard vers Kyle.
J'avais l'impression d'avoir les yeux humides.


- elle ma rapporte que ...ben en
quelque mots t'aurais dis que j't'ai pas bien pour elle... Et toi t'étais...
mieux...


Je ne voulais pas lui dire que je
l'avais entendue quand il avait dit qu'il l'a détestait.


-J’y crois pas… t’inquiète… C’est
juste… T’es mon meilleur ami, alors pourquoi elle dit ca…
Je ne voulais pas y croire..!