x-Chibi-x

Invité

- Aleeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeek!

Je pivotai pour apercevoir ma jeune sœur me sauter au cou. Que me voulait-elle encore? Et n’avait-elle pas finit de crier mon nom n’importe quand? Ma sœur lâcha mon cou alors que je lui lançais un regard plein de reproche. Ce qu’elle pouvait m’énerver celle-là, à bondir comme un lapin et de m’étrangler… Rah! La joie d’avoir une petite sœur. Puis, elle fit sa mine piteuse -qu’elle faisait toujours lorsque je la réprimandais du regard-. La salope! Elle essaye de me faire culpabiliser. Le pire, c’est que ça fonctionne à tous les coups. Je me prépare à l’engueuler, elle me fait son air de chien battu et je ne peux plus rien faire. Elle me lança donc un large sourire, l’air de dire ‘’Haha … Tu ne peux toujours rien contre moi, grande sœur‘’. Puis, elle sortit son devoir de math de derrière son dos.

- Tu ne voudrais pas m’aider pour faire mes devoirs d’été?
- Tu sais pourtant que dans une semaine, je ne serai plus là pour t’aider… Pourquoi tu n’essayes pas des faires toi-même?
- Mais je comprends riiiiiiiiiiiiiiiiiien! Et je sais que tu pars bientôt… Pourquoi t’as choisi une école aussi loin?
- Je ne l’ai pas choisi. J’ai juste reçut une lettre de l’école
- Parlant de lettre
- MAMAN!
- Sandra, tu viens de recevoir la lettre
- QUOI?!
- Oui, vous allez à la même école l’an prochain
- YAY!!!!
- Rah, merde…

----xxx----

Nous voilà, moi et ma sœur, sur un coin de rue non loin de la maison. Nous attendons quoi? Le stupide autobus scolaire. Qui tardait à venir, soit-dit en passant. Je tapais du pied d’impatience alors que ma petite sœur sautait partout et ne cessait de déblatéré des mots. Elle parlait tellement vite que je ne saisissais même pas le tiers de ce qu’elle racontait. Mais bon, elle devait juste dire combiens elle était heureuse de venir avec moi -car elle n’aurait pas supporté être trop éloigné de moi- et qu’elle était contente d’aller dans une nouvelle école. En fait, même si je n’aime pas l’avouer, j’aurais été triste d’être trop loin d’ma sœur. Mon premier souvenir, c’est elle. Car oui, je ne vous ai pas expliqué ce détaille. Mes premiers souvenirs remonte lorsque j’avais six ans à peu près. Je ne savais pas qui j’étais, si ce n’était que mon nom était Alek et celui de la gamine de un an à peine était Sandra. Elle était aussi perdue que moi, ne sachant pas qui elle était. Cette fille, je l’ai toujours considéré comme ma sœur. Elle a toujours fait partie de ma vie et, étrangement, je sais qu’elle a fait partie de ma vie avant le début de mes souvenirs. Ça peut paraitre étrange, que je ne me souvienne de rien avant mes dix ans. Certes, c’est étrange. Et pourtant, c’est comme ça. Sandra aussi ne se souvient de rien avant ses cinq ans. Je suis son premier souvenir, d’après ce qu’elle a dit. M’enfin.
Je vis la tâche jaune orangé s’approcher de nous. Ma sœur s’exclama et recommença à sauter partout. Perdu dans mes souvenirs, je l’avais oublié, celle-là. L’autobus s’arrêta devant nous et Sandra me dépassa pour monter la première. L’autobus était quasiment vide. On devait être le premier arrêt (ou quelque part par là). Ma jeune sœur alla nous trouver un banc tandis que le chauffeur saisissait nos valises -car oui, l’école est bien un pensionnat- et les plaçait dans les coffres sous l’autobus. J’avais pris la peine de sortir mon lecteur Mp3 pour ne pas entendre piailler ma sœur pendant tout le chemin. Car d’après la lettre reçut, l’école était très reculé de la ville, donc prévoir un voyage de quelques heures. Pfff… L’enfer pour moi qui déteste les voyages en voiture. Puis, en écoutant ma musique -alors que ma sœur parlait dans le vide- deux filles entrèrent. Elles devaient avoir à peu près le même âge que moi, peut-être un an plus jeune. Elles vinrent s’assoir dans le banc devant moi et ma sœur. Autant essayer de sympathiser maintenant pour ne pas être déstabilisé en entrant à l’école.

- Salut!

Ma sœur m’avait devancé. Je soupirai et me ré-accota contre la fenêtre. J’allais la laisser parler aux deux filles, comme ça, je n’aurais pas à faire semblant de l’écouter. Car, bien que j’adore ma sœur, l’écoutant vingt-quatre heures sur vingt-quatre devient long et lassant.

~Flash Back~

- Je suis désolé Imoto… Je… c’est moi qui ai tué ta mère.
Je lançai un regard noir au garçon devant elle. Tout mon univers c’était écroulé par ces simples mots. Ce garçon, il avait été depuis des mois la personne que je chérissais le plus, peut-être même autant qu’Imoto. Mais maintenant, nous étions en danger. Je le savais. Ou du moins, je m’en doutais. Mon cœur fit un bon dans ma poitrine, les larmes roulèrent sur mes joues. Je me sentais trahie, souillée. Tous les doux moments passé avec cet homme, c’était fini, terminé. Son sourire moqueur, ses cheveux noirs en bataille, ses yeux argentés. Tout, tout partait en fumé. Il avait tué la mère d’Imoto, ma meilleure amie, et s’apprêtait à finir le sale travail. Imoto ignorait que ça mère était une déesse, Maeve, la mère de tout les Nékos. Imoto lança donc à Evans un regard rieur, le prenant certainement pour un fou.
- Voyons! Ma mère n’est pas morte, elle est chez moi comme toujours. Tu dois faire erreur sur la personne.
- Écoute petite idiote, ta mère, c’est Maeve, et moi je l’ai tué, et maintenant, je vais illimité sa fille. Je ne suis pas n’importe qui, je suis Narkteb, et non Evans. Et je suis dieu du mal. Et je vais vous tuer, toi et ta délicieuse amie.

Imoto resta figée, choquée. Les larmes coulaient sur mes joues. Je l’aimais. Je l’aimais tellement que j’en avais mal. C’était le seul garçon que j’avais jamais osé aimer. J’avais en effet toujours eu une attirance plus marqué pour les filles. Oui, j’étais bisexuelle. Mais ce sont des choses que me concernent uniquement, donc je n’en parlerais pas… Enfin, non. Quand je vois une jolie fille, je le dis. Je ne suis pas très gênée. En parlant de jolie fille, mon amie Imoto, s’en était une. Elle avait de longs cheveux blancs qui lui arrivaient en bas des fesses et de grands yeux bleus. Elle n’était pas très émotive mais avec moi, elle souriait un petit peu. D’un petit sourire adorable. Elle n’était pas très grande, plus petite que moi. Moi j’avais une tête de moi que la plupart des garçons. Enfin, une tête de moins, ou de plus. Les plus grands me dépassaient, les plus petits non. J’étais l’opposé d’Imoto, sauf que nous étions toute deux minces. Des mes yeux bruns rougeâtres dansaient de grandes flammes dorées. Mes yeux étaient deux véritables rubis scintillant d’un éclat de soleil tandis que ceux d’Imoto viraient plus sur l’océan bouillonnant et les flots tumultueux. J’abordais les cheveux aussi longs que ceux de mon amie mais seulement, les miens étaient noirs comme le jais, comme l’ébène.

Mais pour le moment, le plus important restait ce qui allait se passer avec Evans. Je n’arriverais jamais à lui faire du mal, je l’aimais trop. J’étais figée, comme Imoto. Devant mes yeux défilaient les doux moments passés avec lui. Les doux, et les plus forts aussi. Je m’en voulais aujourd’hui de m’être donnée entièrement à cet homme. J’avais quinze ans. Et pourtant, je croyais que lui et moi c’était pour la vie. Oui. J’avais couché avec lui. Je m’en voulais tellement. Je l’avais tellement aimé, tellement plus que j’aurais cru possible, tellement plus que j’aurais du. Comme quoi tous les mecs sont des salauds. J’aurais du garder ma première idée et m’en tenir aux filles. Mais Evans, ou plutôt Narkteb ne semblait pas tenir compte de nous et s’avança d’un pas gracieux vers Imoto. Rendu près d’elle, apparurent dans les mains de mon ancien ténébreux deux dagues recourbées parfaitement tranchantes. Mon amie recula d’un pas, mais il avança et lui donna quelques coups, sans ménagement, jusqu’à ce qu’Imoto tombe par terre, baignant dans son sang. Il s’apprêtait à l’abattre. Je me levai d’un bon, il n’y a rien de plus dangereux qu’une adolescente en colère. J’étais entre lui et Imoto. Je tendis les bras, et, en pleurant, lui cria dessus.

- TU AS LE DROIT DE ME TUER, DE ME TROMPER, MAIS TU NE TOUCHERAS PLUS JAMAIS À UN SEUL CHEVEU DE LA TÊTE D’IMOTO. Fis-je, puis ma voix se fit plus faible, Maintenant pars, ou alors… ou alors je vais te tuer. TU VAS CREVER POUR AVOIR OSÉ LUI TOUCHER!

Et j’ignore encore comment, mais je tendis les mains vers l’avant et une lumière rougeâtre s’en échappa et frappa de plein fouet le dieu devant moi. Il ouvrit la bouche, comme pour rire, mais tout ce qui en sorti, c’est un flot de sang. Son corps se cisaillait au fur et à mesure que la lumière rouge s’étendait sur lui. Ses yeux se figèrent soudain dans un sommeil éternel et je mon sang se glaça, j’avais tué. Je m’apprêtais à m’affaisser lorsque je me rappelai ma petite Imoto. Je me dirigeai vers elle, elle respirait toujours. Mais pas pour longtemps. Je pleurais, je passai mes mains doucement sur le visage de mon amie et une lumière rose s’en échappa. Allait-elle mourir comme Narkteb? Non! Je ne voulais pour rien au monde être la cause de la mort de ma meilleure amie. Mais a mesure que l’éclaire rose se faisait plus faible, les blessures de mon amie se refermaient. Je la pris dans mes bras. Cette après-midi là, on nous retrouva serrées l’un contre l’autre contre un cadavre, dans une mare de sang sous un cerisier en fleur, beau tableau non?

~Flash Back, fin~

Je me rappelai avec nostalgie ces événements, depuis un an déjà. Les vacances d’été venaient a peine de commencé et j’aurais bientôt mes seize ans. Imoto aussi d’ailleurs. Encore plus que toujours, nous étions inséparables. J’avais peut-être oublié de préciser que toutes les deux, nous étions des Nékos. Mi-humaines, mi chats. J’Avais des oreilles et une queue de félin de couleur noire tandis que mon amie, descendante de Maeve, était à moitié panthère blanche et avait donc des oreilles et une queue couleur neige. Elle était adorable avec ses cheveux frisés. Les miens étaient plats. Enfin bon, le fait est que, cet été là, nous reçûmes toutes les deux une lettre assez spéciale... Nous étions invitées à rejoindre une école reculée, ou plutôt un internat, pour y apprendre des arts que les gens normaux ne connaissent pas. Avait-ce un lien avec la lumière qui sortait de mes paumes pour guérir ou détruire quand j’avais des émotions trop puissantes? Je l’ignorais. Mais une force me poussait à accepter et moi et Imoto le firent.

Ainsi, à la fin de l’été Imoto et moi attendions le bus qui allait nous emmener dans cette académie qui nous était inconnue jusqu’à ce jour. J’étais vêtue d’une robe lacée bleue et mon amie était en rose. Nous avions toutes les deux un style plutôt lolita, bien qu’Imoto ai toujours été la plus mignonne des deux. Elle était mignonne, j’étais belle. C’était un compromis. Enfin, le bus apparu soudain et nous nous y engouffrâmes. Je remarquai une jeune fille un peu plus vielle que moi dans le fond du bus, elle était plutôt mignonne. Je me penchais à l’oreille d’Imoto et lui fit part de mes impressions. Elle sourit simplement, alors que j’étais toute rouge. Enfin bon, nous nous assîmes juste devant la jolie fille pour voir une miniature nous adresser la parole.
- Salut! Fit-elle
- Bonjour, je m’appelle Emy, et c’est Imoto.
- Enchantée… fit faiblement mon amie.

Invité

Ma stupide de sœur gueula comme une conne dans l’autobus. Au moins, il y avait quasi personne. Mais bon, grâce à elle, qui a pris l’initiative, je pus savoir le nom des deux arrivantes. Emy et Imoto. Jolis noms, simples et pas trop difficiles à retenir. Oui, je hais les noms trop longs. Je ne m’en souviens jamais. Et après, j’ai l’air un peu tâche de demander cinq autres fois le nom de l’autre. Mais bon, Emy et Imoto, simple à retenir. Puis, je levai ma tête vers les deux inconnues et remarquai quelque chose que je n’avais toujours pas vue. Des oreilles de chats et aussi une queue de chat. L’une avait ses accessoires de la couleur de la neige. Mais l’autre était beaucoup plus jolie avec ses accessoires de la couleur de la nuit. D’un noir jais, ses oreilles s’agençaient joliment avec ses cheveux sombres et ses yeux couleurs couchés de soleil. Oui, je viens sûrement de donner un nom à une couleur d’yeux qui n’existait pas, mais c’était vraiment à ça que me faisais rappeler les yeux de la fille déguisé en chat. Ma jeune sœur ne semblait pas ce soucier des petites oreilles qui recouvraient la tête des nouvelles arrivantes. Elle conversait naturellement avec les deux arrivantes. Mais moi, leurs oreilles de chats semblaient trop réalistes pour être fausses. Mais c’était impossible, non? Que des jeunes filles possèdent une queue et des oreilles de chats. Ou enfin, j’avais déjà lu des légendes sur ce sujet. Mais c’était des légendes, non? Bon, devais-je les questionner ou non? Quoique, je me sentais un peu mal à l’aise de parler à la jeune demoiselle trop mignonne. Celle qui ce nomme Emy, je crois. Mais bon, que dis-je. Oui, elle est mignonne. Mais j’en ai vu bien des personnes mignonnes, gars ou fille. Ça change quoi? Rien. Enfin, je crois. Je ne sais pas pourquoi, tout à coup, je suis mal à l’aise envers la jeune demoiselle aux yeux couleurs couché de soleil. Oui, j’aime beaucoup la couleur de ses yeux. Car j’ai toujours aimé m’étendre sur le gazon et regarder le couché de soleil. C’est un spectacle que je trouve tout simplement magnifique. Puis, je sentis mon agréable quoique fatigante jeune sœur me tapoter l’épaule. Je lui lançai un «quoi» exaspérer. Puis, elle se renfrogna. Bon, j’avais encore dit une connerie. Je m’excusai auprès de ma sœur, qui était du genre à toujours tout prendre personnelle et tout prendre comme un grain de sel. Pff… C’était ce qui m’énervait le plus, du caractère de ma sœur.

- Bon, qu’est-ce qu’il y a, Sandra?
- Tu ne veux même pas le savoir! Humf!
- Roh, allé, tu dis?
- Okay! Tu savais qu’Emy et Imoto sont des nekos?!

Je faillis m’étouffer avec l’air que je venais d’inspirer en entendant les paroles de ma sœur. Était-elle sérieuse? Ou étais-ce qu’un simple mensonge que les deux autres avaient dit à ma sœur. Elles avaient peut-être cru que, vu sa jeunesse, elle était naïve. Oui, c’est vraie, elle est naïve et est du genre à croire n’importe quoi. Mais lorsque Sandra, ma sœur, avait prononcé le mot «neko», elle avait semblé très sérieuse. Pff… Comme si j’allais les croire. Elles avaient sûrement dut juste enfiler des oreilles de chats pour se faire croire comme tel. Je sentis le regard rougeoyant de l’autre dîtes «neko». Pourquoi me regardait-elle ainsi? Parce que je m’étais étouffé? Lorsque j’eus repris mon souffle, je levai le regard vers l’autre aux oreilles de chats couleur jais. J’eus des genres de petits papillons dans le ventre? Pourquoi? Étais-ce à cause du regard qui me fixait aussi fixement?

- Êtes-vous sérieuse, pour l’histoire des nekos?
- Voyons Alek! Je suis sûre qu’elles sont sérieuse et qu’elles ne nous ont pas mentis, pas vrai?

Je vis ma sœur tourné son regard vers les deux autres. Pff… Personnellement, je m’en foutais un peu. Surtout en voyant ce qui venait d’entrer dans l’autobus. Oui, fallait bien qu’il y aille d’autre arrêt après nous, non? C’était un mec avec, à ses côtés, un gros chien. Enfin, peut-être plus un loup. Le mec avait des oreilles rousses et une queue de renard de la même couleur flamme à. C’était quoi, ça? Le festival des déguisements en animal? Puis, le soi-disant loup se transforma, sous mes yeux, pour aller s’assoir aux côtés de mec déguisé en renard. C’était quoi, ça?! Ce que je venais de voir. Ma sœur semblait émerveiller par le spectacle que l’autre chien-chien venait de donner. Mais moi, j’en étais vraiment traumatisé. Non mais. C’était n’importe quoi. L’autre allait me sortir qu’il était un kitsune, c’est ça? Non, les légendes, ça suffit. Faudrait pensé à arrêter d’en lire. Car ça me fait divaguer.

- Non mais. Quelqu’un va m’expliquer c’est quoi cette école de débile?

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