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| Sujet: Mouchoir de Poche. Votre maaaaaître ! Sam 3 Avr - 11:24 | |
| /|Renseignements généraux\ |Pseudo : Et là, le mystère s'épaissit. Devines. |Origine de votre pseudo : Une longue histoire. Je vais donner la version courte : en pleine recherche d'un pseudo, mon nez se mit soudain à couler. Je me suis mouchée, et voilà. |Prénom : Laura. =3 |Ville : Aurillac. Si l'un de vous connaît, gloire à mon nouveau maître ! |Âge : 16 ans. J'en aurais bientôt 17. |Date de naissance : Le 05 juin. Un beau jour d'été. A 7H30. Je suis nez dans un chou, dans la belle ville de Paris, je vous prie è.é ! |Passe-temps et intérêts : RPG, bien sûr. Et traîner avec mes amis, faire la fête, dessiner, puisque j'ai l'intention de me lancer dans une école d'art. Je graph un peu, aussi. /|Du point de vue Rp\ |Depuis combien de temps faites-vous du Rp ? Depuis un peu plus de deux ans et demi, à présent. J'ai commencé sur Neopets, mais je n'ai pas mis longtemps à vouloir entrer dans la cour des grands, et à quitter Neopets pour des vrais forums où j'ai pu m'améliorer. |Indice Niveau :
- Spoiler:
Si ce n’était pas adorable ? Mais quoi donc : qu’il la serre dans ses bras, compatissant ? H-hum. Tenma était loin d’être bête –ni même maladroite-. Elle s’était plus tôt délectée du regard furieux du psychologue, et ce genre de regard ne prévenait habituellement pas une scène d’amour et de générosité coulante. Certainement qu’elle ne s’attendait pas à une réaction banale, comme une indignation coléreuse trop commune : la réputation de ce monsieur l’avait précédée. Elle était agréablement surprise. Tant et si bien que l’idée qu’en l’enlaçant de la sorte, il puisse ainsi tacher son tablier, ne lui vint pas à l’esprit immédiatement. Elle profita tout d’abord du câlin, parce que Tenma aime les câlins, repensant au fait qu’il l’avait, par ses mots, fait passer pour une abrutie congénitale. Qu’était donc cette manie de penser systématiquement qu’en l’insultant, elle calmerait ses habitudes de chieuse ? Le plus agaçant, chez cette fille-là, c’était son sang froid. Et s’il voulait qu’ils se câlinent, elle pouvait aussi l’emmener dans un endroit plus intime, hmm ? Elle prit part intégrante au jeu, et suivit son camarade dans ses délires, colla sa joue contre sa chemise où elle sentit le liquide tiède, réalisant par la même occasion qu’elle risquait de trouver son costume en piteux état. Flûte, elle allait devoir en faire un nouveau. C’est que, mine de rien, ça prend du temps. La suite des évènements furent presque comique. Il lui parlait d’un état, tout en lui donnant d’affreux coups sous les yeux. Elle lâcha un regard perplexe, voire choqué, esquissant un mouvement pour s’éloigner du blasphémateur. Elle ? Pleurer pour ça ? Alors qu’elle méprisait tant les chialeurs ? On ne saurait dire si l’image d’elle ainsi gémissante serait mignonne, pathétique, ou effrayante. Peut-être bien un peu de tout. Elle était au moins sûre d’une chose. Elle l’emmerderait bien plus souvent, celui-là. Et bien que la vision de son uniforme tâché fût assez attristante, elle ne put cacher un large sourire réjoui.
Tu m’fais un sale coup, j’te fais un sale coup. Puéril, n’est-ce pas ? Et pourtant, c’était drôle. Même constater qu’il venait de déchirer un billet de dix mille. Et bien, il avait de quoi rembourser, le garçon. Il allait falloir revoir ses prix à la hausse, alors. Elle savait pertinemment qu’elle ne manquerait jamais d’argent, mais voyez, Papa et Maman ne lâchent pas la thune comme ça. Sinon, elle n’aurait pas à valser entre boulot et étude. La japonaise tiqua, fronça les sourcils, une moitié de billet dans les mains. Alala, ces riches ! Aucune idée de la valeur de l’argent. Elle n’aimait pas le gaspillage. Donc, transformons les mille cinq cents en dix mille cinq cents, ajoutons à cela le prix pour avoir déchirer le billet qu’il aurait dû lui donner, soit dix mille, ce qui nous amène à… vingt mille cinq cents yens. Parfait, parfait. Continues, et bientôt ta dette sera exorbitante, mon cher. Exorbitante. Elle lui aurait volontiers étalé son ardoise sous le pif, mais un rire gras et bienheureux la coupa dans son élan. Voué, voué, super potes. Aoki lâcha un splendide mouvement de tête affirmatif à son patron, avant d’être reprise par le psychologue. Chut, elle ne pouvait pas être partout, et n’était pas un vulgaire ballon de volley-ball.
Qui lui avait dit qu’il était encore client ? Pensait-il qu’elle lui demandait le prix du café ? Et bien, monsieur aurait au moins pu faire l’effort de lire les pancartes disposées à l’attention des clients sur chaque table : un café coûtait quatre cents soixante yens, pas mille cinq cents. Imaginez un peu le scandale, un café à mille cinq cents. Peut-être que dans les restos de bourge, c’était le cas : elle n’y foutait pas les pieds, elle ne savait pas. Mais le LuXure’s Café restait dans les normes. Elle esquiva un tapotage inconvenant. Il avait tort. Sur touuuute la ligne. Pauvre lui, écœurant lui.
- Bouh ! Vil avatar de la méprise.
H-hum. Dans un élan de gaminerie, elle vola vers son patron, et se dissimula derrière. C’était comme une taquinerie sortie de nulle part, ou, pour Tenma l’apparition d’un nouveau jeu : Valentine se méprenait, il devenait l’avatar de la méprise à mépriser. L’avatar de la méprise à mépriser qui se méprenait. Elle répéta à voix basse cette phrase, une ou deux fois, échappa un rire, pour des sonorités qui lui plaisaient. Oui, oui, ça lui prenait, des fois. Une envie folle, comme une vague qui va et vient, vous emporte sans crier gare ni même vous demander votre avis. Le si célèbre rire, que l’on ne nomme plus, retentit derechef. Le boss aimait ce côté-là de sa serveuse. Ici, on avait tous une petite particularité loufoque qui plaisait à cet homme, un petit rien parfois, qui faisait qu’on était engagé. Sûr, sûr, l’étudiante le connaissait. Du moins, elle connaissait les rumeurs. Cependant, elle doutait bien que cela soit réciproque. A moins que Monsieur le Psychologue soit également branché sur Radio Potins. Pourtant, elle acquiesça, les lèvres étirées au possible, et agita sa main en guise « d’au revoir », sur le passage de l’excentrique qui lui servait de nouveau collègue.
_ - Fais attention, mon amour, à ne pas couper tes doigts fripés. - Tss !
A noter que Yamamoto aimait dire « Tss ». Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison qu’elle n’avait aucun répondant, voyons. Tenma avait pouffé, au regard mauvais de sa sempai. Mon dieu, que c’était drôle. Anecdotique, mais pas moins crucial pour la suite des évènements. Il est sûr que cela faisait longtemps, que le vase débordait, qu’il en fallait peu. La vieille de la maison dû avoir un tilt, lorsque la petite Aoki se fit remonter les bretelles par le grand chef.
Oui, oui, elle était sale, merci bien. Qui devait-elle blâmer, pour cela ? Valentine était tout désigné, n’est-ce pas ? On ne contredit pas le boss, voilà pourquoi elle n’attendit pas que son congénère soit sorti avant de passer le pas de la porte. Et aussi parce qu’elle avait depuis longtemps abandonné toute forme de pudeur et qu’elle l’aurait volontiers surpris à moitié nu. H-hum. Il fallait avouer qu’elle le ramènerait bien chez elle, celui-là. Il est mignon, plus ou moins son genre. Bref. On ne va encore dire qu’à cet instant, elle le voyait bien étalé entre ses draps, dans le plus simple appareil. Inutile aussi de préciser que ses joues se teintèrent. Petite vétille, il était assez sympathique de remarquer que plus une personne lui plaît, plus elle rougit lorsqu’elle l’imagine nue dans une position aléatoire. Et du coup, on aimerait tous savoir à quel niveau était ce cher Yui. Et bien, elle était passée en mode tomate, ce qui est un bon résultat.
- Vous auriez pu attendre que j’aie fini… - Il fallait y réfléchir avant d’être aussi « charitable », mon cher, déclara-t-elle, en montrant son tablier tâché d’un geste imprécis.
Ses joues reprenaient leur couleur habituelle. Flûte. Il l’avait bien coupée dans ses fantasmes, avec sa voix désagréable. Enfin voyons ! Venait-elle, elle, vous couper au beau milieu de l’acte, à l’instant où le plaisir est à son apogée ? Aucun respect. D’autant qu’il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même. Si ce monsieur n’est pas content, qu’il invente la machine à voyager dans le temps, et qu’il retourne en arrière et ne la salisse pas. Alors, il aura l’occasion de se changer sans devoir supporter l’œil pervers de la maid. Quant à elle, elle n’avait que le tablier à changer : lequel des deux étaient le plus embêté ? L’homme qui avait sa chemise trempée et qui ne voulait pas se changer devant une personne, ou bien la femme qui, de toute manière, se moquait de la bienséance ? Bien que ce garçon-là ne soit pas du pays. Un japonais aurait été bien plus embarrassé, dommage. Tenma fit quelque pas jusqu’à son casier, pas bien loin de celui du râleur (dont elle nota le numéro, toujours utile), où elle posa le tablier sale. Pauvre bout de tissu. Il était fichu. Elle avait mis tellement de temps à faire les dentelles, mais elle était fière du résultat. Un beau petit costume, sur mesure, la taille parfaite. Elle eut une pensée pour son camarade qui ne bougeait pas, à quelques pas de là. Aurait-il honte de se montrer ? La demoiselle afficha un sourire. N’était-ce pas adorable ? D’autant que les seuls costumes de majordome que l’on trouvait étaient ceux du gérant, qui était un homme tout de même « bien en chair ». Il y avait bien Nozomu : lui et le psychologue avaient une corpulence assez semblable. Mais elle devait déjà recoudre son unique rechange parce que ce gugusse avait trouvé le moyen de tomber et de le déchirer. Il restait… les costumes de maid. Sa mine s’illumina soudain, alors qu’elle le dévorait du regard, avec dans la merveilleuse idée qu’il serait adorable en serveuse. Exactement comme lorsqu’elle avait imaginé la tâche de café, ce qui ne voulait dire qu’une, et une seule chose : cela allait arriver, peu importe comment.
Et clic clac. Ce n’est pas moi !
L’inconvénient, lorsque l’on est une fille de sa trempe, c’est que l’on a tendance à se faire accuser de tout et de rien. Alors forcément, quand ce n’est pas de sa faute, elle le revendique. Ce n’était pas lui, elle le fixait depuis tout à l’heure. Et vient sous ses yeux l’image d’une Nanami enragée, de la fumée crachée par les oreilles, prendre vicieusement la clé du vestiaire et fermer la porte. Petite garce. Et alors que la petite japonaise pensait ressortir certaines photographies compromettantes du dossier de sa collègue, elle vit cet idiot d’européen où de je-ne-sais-quoi filer vers la poignée qu’il agita dans tous les sens. Et bien, pas très malin, pour un psychologue. Quand une porte est fermée à clé, il y a peu de chance de pouvoir l’ouvrir juste en tournant la poignée : c’est le principe de la serrure. Manque de bol, on l’entendait ici, la musique était devenue plus… mouvementé. Alala, si ce n’était pas amusant, qu’ils se retrouvent tous deux enfermés dans la même pièce, à l’instant même où elle le voyait bien déguisé en soubrette ? Heureux coup du destin, hmm. Elle le rejoint, silencieusement. Qu’elle fasse quelque chose ? Elle esquissa un nouveau sourire, encore un, toujours la même aura de peste qui en ressortait. Elle nota l’accusation, tout en se dirigeant apathiquement vers les habits des jeunes employées de cet endroit. Elle devina la taille susceptible de lui aller le mieux, et chopa le cintre, pour simplement le laisser tomber aux pieds de Valentine, à son retour.
Puis, elle se courba, et retira sa robe, laissant ainsi à son camarade la liberté d’admirer ses sous-vêtement roses, affublés de dessins assez gamins : des canaris. C’était ze fameux ensemble rose avec des canaris. Et si vous trouviez cela absurde ou risible, alors que Dieu vous vienne en aide, parce qu’à travers les yeux de la Pompom, c’était la chose la plus adorable qu’elle n’ait jamais trouvé dans un magasin de lingerie.
- Oh. Je peux faire bien des choses.
Lança-t-elle d’un ton assuré, bien posé sur sa voix indolente. Elle chercha son regard, déchirée entre l’amusement et le sérieux, s’imposait avec toute l’autorité dont elle pouvait faire preuve, le fixait sans faille, sans vacillement. Elle laissa ses jambes fléchir, et se baissa à son niveau. Ainsi positionné, féline, elle se fraya un chemin entre ses jambes –car supposons qu’elle pouvait-.
- Donc… Avatar de la méprise à mépriser qui se méprend, vous changerez vous seul, ou devrais-je vous aider ?
Et ainsi, certains points s’éclaircissent : elle ne voulait pas que la robe soit tâchée par la chemise trempée de Valentine, alors elle l’avait enlevée. Donc, non, ce n’était pas une technique foireuse de drague ; voyons, Tenma était bien moins subtile que cela, lorsqu’il s’agissait de coucher avec quelqu’un. Mais là n’était pas la question. Puisqu’elle tenait tant à le voir revêtir l’uniforme de la maison. Malgré cela, elle lui laissait le choix. Voyons, voyons, elle ne le déshabillera que s’il est consentant. Cela ne l’empêcha pas de défaire un bouton, fixant la chemise, le regard perdu. Tiens, et sa dette ? Il lui devait toujours vingt mille cinq cents yens. Plus, les dix mille du service rendu –elle est allée lui chercher son costume-, et les dix mille des dégâts physique causés –parce qu’elle est frileuse- ce qui finit par nous faire une somme conséquente. Et lui rappelait qu’il l’avait accusée à tort. A cause de sa maladresse ? Alala, mais, n’était-il pas seul à avoir décidé d’entrer dans ce café, en premier lieu ?
- Vous me devez à présent quarante mille cinq cents yens. Hmm... Non. Cinquante mille cinq cents.
Lâcha-t-elle, se plaisant également à laisser ses doigts dériver vers le second bouton du vêtement de Monsieur. L’histoire se répétait, Tenma se répétait, comme elle savait si bien le faire. Parce qu’elle le vaut bien. Cinquante mille cinq cents ? Parce qu'il se méprenait, et qu'il l'avait attristée en l'accusant de la situation. Ou pas.
- Avatar de la méprise à mépriser qui se méprend.
Elle aimait décidément cette appellation. C’était long, désagréable à l’oreille, et cela la faisait rire.
|Avez vous lu les règlement ? Lues et acceptées. Bien sûr./|Si tu étais... |Un animal : le Canard, bruyante. |Un végétal : une mauvaise herbe, têtue, solide, et chiante. |Un plat cuisiné : Chili con Carne, qui vous arrache la gueule. |Un légume : la Courge, le nom veut tout dire. u_u' |Une boisson : Schweppes agrume, piquante, mais pas amère. |Un objet du quotidien : Un ordinateur, parce que je fait jamais ce qu'on me dit. u_u' |Un livre : Un tome de One Piece, imprévisible.
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