06:57
Il fessait soleil depuis maintenant plus d'une semaine, un beau ciel azur recouvrer la totalité de la ville, et surement d'autres beaucoup loin. Je n'osais ouvrir les yeux, j'étais bien mieux sous ma couette avec P... Paul ? En tâtonnant de la main l'endroit où il dormait, je ne sentis rien d'autre qu'un drap encore chaud. J'ouvrais les yeux et me redressais très vite, courant de la chambre à la salle de bain avec le pyjama que m'avait prêté Paul, il était beaucoup trop grand mais tant pi, je ne pouvais pas me permettre de dormir avec lui en sous-vêtement, serte, lui il s'en régalerait bien de mes petites culottes, après tout, tous les hommes sont comme ça, et ça ne s'arrangeait pas en vieillissant, à 40 ans, Paul ne se retenait pas de me fixer telle un chat qui regarde son pâté encore emballer...
Dans le couloir menant à la salle de bain, je crus m'éclater, j'avais marché sur le pyjama dont le bas dépasser de près de 10cm, je me rattrapais à la poignée de la porte de la salle de bain qui s'ouvrit. Je remarquais alors que Paul n'avait pas rincé sa douche... Des poils partout, on ne peut pas dire que c'était une superbe vue...
Après l'avoir nettoyée à coup d'éponge et d'eau de javelle (on utilise les grands moyens ma belle !), j'enlevais ce deux pièces beaucoup trop grand pour moi, le roula en boule et visa le panier à linge, le pyjama atterri dans celui-ci, je me sentais fière et entrer maintenant dans la douche. J'avais déjà bien assez de retard comme ça et dans la douche, je me rendis compte qu'avec la vitesse que je m'étais levée, j'avais oublié mes vêtements. Je m'entourais d'une serviette après m'être essuyée et courut de nouveau dans la chambre. Je m'habillais très vite de mes vêtements de travail qui étaient un simple noir avec une jupe à volant tout aussi noire... Pas la grande classe mais bon, je n'allais pas en boîte de nuit que je sache.
J'attrapais mon sac et sortit de la maison, fermant la porte avec le double que m'avait laissé Paul derrière une toile ou se trouver un coffre déjà déverrouiller. Je courus jusqu'au pensionnat[...]
18:34
J'avais enfin fini ma journée, tous mes collègues étaient déjà rentrés chez eux, même Paul, que j'avais bien engueuler parce qu'il ne m'avait pas réveillé. Le soleil se couchait déjà et je soupirais à l'avance en me disant que demain, ce sera la même journée ; À corriger des équations quasiment toutes fausses, c'était pénible à voir. Je me donnais tant de mal pour eux, et ils ne prenaient même pas la peine de m'écouter. Je soupirais une nouvelle fois en passant le portail.
Il n'y avait personne dans les environs, sauf peut-être deux chats qui se disputaient un petit mulot mort, la loi de la nature... Je me tournais sur le côté, prête à partir, mais, là, j'aperçus un jeune homme, les fesses posaient sur le rebord du muret griffonner par des racailles qui ne respectaient rien... Quoi ?! Mais non je ne regardais pas les fesses de ce gars ! Non non je précisais simplement que... Oh et puis merde ! Saleté d'écrivain ! Laisse-moi faire ce que je veux de ma vie ! (Et bah nan ! Tient regarde !).
Je le voyais de profil et donc, les détails de son visage m'étaient encore inconnues. Il m'intriguait, et puis... Ses biscuits avaient l'air super bon ! Arf, encore un truc pas bon pour mon régime ça. Tant pi ! Je dessinais un sourire sur mon visage et lui adressât un simple :
" bonsoir. "Tout ça, d'une voix un peu fatiguée par cette journée et ce cours de sport... Et oui, même les profs y participaient ici.