Prez de We-chan

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Spoiler:

J’hochai donc la tête et allai chercher sur l’afficheur le nom qu’il avait donné. J’avais raison, il n’appréciait que très peu, voir pas du tout, ses parents. J’attendis donc qu’on décroche. Je me demandais, comment cela allais ce passer, ma conversation avec les ‘’emmerdeurs‘’. Je me demande si j’allais bien m’entendre avec eux. Mais de toute façon, qu’est-ce que sa changerais. Je n’avais pas vraiment besoin de m’entendre avec quelqu’un, pour atteindre mon but. Même, de préférence, mieux valait vivre seule. Comme ça, je ne me serais jamais attaché et à ma mort, personne ne me pleurerait. Je n’en ai pas l’air, mais je me soucis quand même de la souffrance que je peux apporter à autrui. Donc, j’essaye de faire souffrir le moins de personne possible en m’attachant le moins possible. Car dès que ma mission est accomplie, moi je quitte ce monde, le cœur en paix. Oui, j’ai l’air chiante, atteinte de folie meurtrière. J’ai l’air à me foutre carrément des autres. Je le suis peut-être un peu, ou du moins, pour les premiers points. Mais ce n’est pas car je vis pour tuer quelqu’un que je ne suis pas quelqu’un qu’on pourrait qualifier d’aimable. Je ne veux juste pas m’attacher, donc je me renferme sur moi-même, je ne parle que très peu. Je n’aime pas parler. Car j’ouvre ainsi une sorte de porte aux autres. C’est une sorte d’invitation à me connaitre. Et pourquoi en ferais-je ainsi? Ce serait contredire ce que j’ai toujours pensé. Ne pas m’attacher, ne pas faire souffrir. C’est pourquoi, je vais tenter du plus possible, de ne pas m’attacher à mon colocataire… Et je vais faire en sorte que lui, il ne s’attache pas à moi. N’allez pas croire que je me suis prise d’affection pour lui et que je ne veux pas le faire souffrir. Surtout que je le considérais comme un violeur il y a quelque instant… Mais je change souvent rapidement d’avis… Ne dit-on pas qu’il ni a que les fou qui ne change pas d’avis. Et, peut-être suis-je un peu folle… Mais je dirais plus que je suis légèrement paranoïaque, à croire que mon colocataire était un violeur. Non non, cette idée n’existe même plus dans mon esprit.

- Allo

On venait finalement de me répondre. La voix, elle était plus grave que précédemment. Je n’aurai donc pas à faire à la stupide voix agressante qui avait annoncé à… Je ne connais même pas son nom. À l’autre que j’allais devoir habiter avec lui.

- Bonjour… J’appelle pour dire que… Votre fils ne désire pas payer pour mes dépense et donc, que vous devriez verser de l’argent pour mes dépenses et autre.
- Mouai, Florent est souvent comme cela…

Alors voilà son nom. Florent. Pas si pire quand même, quoique je trouve que sa fait vieillot.

- On peut bien te versé de l’argent. Mais tu promets que cet argent ne sera qu’à toi et à toi seul
- Oui…
- Car on ne veut quand même pas fournir pour Florent
- Et pourquoi donc? N’est-ce pas votre fils?
- Il a fugué depuis maintenant huit ans. Donc non, bien que me femme tente de s’entêter, moi j’ai arrêté de le considéré comme mon fils. Mais pour ma femme, je fais quelques efforts.
- Mais pourquoi a-t-il décidé de fuguer? Et, même après ça, pourquoi ne le considérez-vous plus comme votre fils?
- Il a commis des actes totalement ignobles dont je suis contre

Étrangement, le viol ne me vint pas en tête. Ou enfin, je me dis qu’un gamin d’à peine dix ou onze ans -car il a mentionné que cela fait huit ans qu’il est parti- ne peut pas vraiment violer qui se ce soit.

- Pourquoi aurait-il commit ces actes?
- Depuis que son frère est parti, Florent n’est plus le même. Il a radicalement changé… Mais bon, nous te verseront l’argent nécessaire. Merci de m’avoir averti.
- Plutôt, merci à vous.

J’entendis alors le bip sonore comme quoi il avait raccroché. Je fis de même. Bon, Florent allait être contente, je n’allais pas devoir lui voler de son argent pour mes propres dépensent. Personnellement, bien que je ne connaisse pas les raisons qui ont poussé mon colocataire à agir ainsi, ses parents me semblent sympas. Mais j’ai bien dit me semble. Je n’ai aucune idée de ce qu’ils ont fait, le pourquoi il est parti, alors je ne peux faire que des suppositions sur ses parents. Surtout que je n’ai parlé qu’à son père et ce, au téléphone. Donc bon, en fait, je ne pouvais pas vraiment me faire d’idée fixe sur eux… Ou qu’une idée vague loin d’être juste et définis. Là je me dis que je vous semble gentille et sympathique maintenant… Que mon caractère à radicalement changer. Laisser-moi vous contredire. Malgré mes pensés qui peuvent vous semblez aimable, mon regard brille encore du même éclat. Quand même, je ne peux pas changé en quelques temps à peine. Juste que, après huit ans, toujours pensés à le tuer, c’est lassant non? Quoique cela reste mon but, mon but ultime. Le tuer, accomplir ma vengeance. C’est mon plus grand désir. Mais, pour le moment, je ne l’ai toujours pas trouvé. Alors, pourquoi s’acharner alors que je ne l’ai pas encore rencontré. Je le tuerai lorsque je le verrai. Mais pour le moment, je n’ai pas a m’en soucier. Juste y penser, son corps dans une mare de sang. Mais là, ce qui m’intéresse le plus, c’est quel acte a commis Florent, pourquoi son frère est parti… J’allai donc le rejoindre dans la cuisine où il faisait des… Crêpes?! Pourquoi des crêpes? Surtout en après-midi? Bon, je ne poserai pas trop de questions sur son habitude alimentaire. Il faisait le repas, alors le reste m’était égal. J’allai m’assoir sur l’une des deux chaises de la table. Pourquoi deux chaises, s’il était seul? Encore un mystère de la vie. À moins qu’il s’amuse à manger avec des peluches.

- Dit Florent… Bon, avant de poser ma question, je me présente. Car ça fait injuste si je connais ton nom et pas toi. Alors je suis Kassildy.

Oui, c’était mieux de me présenter avant, non? Enfin, moi, personnellement, je crois que oui. Mais mon avis importe peu les gens. Surtout avec le peu d’importance que j’ai dans la vie d’autrui. Oui, je ne suis que de passage, étant donner que je ne m’attache jamais. Étant donner que je ne marque jamais la vie des autres. Étant donner que je ne me suis jamais donner la peine d’avoir de l’importance pour eux.

- Bon… J’aimerais peut-être que tu m’expliques, pourquoi ton frère à quitter ta vie. Ne te sens pas obliger de répondre, peut-être suis-je trop indiscrète, peut-être ne me mêle-je pas de mes affaires. Alors, c’est ton choix, je ne pose que la question comme ça.

Bon, une autre me trottait dans la tête, mais je n’étais pas obliger de savoir tout maintenant. Quel acte avait-il commit à cause du départ de son frère. Et pourquoi celui-ci était-il parti? Plus j’y pensais, plus je me dis que ma question était totalement déplacé. Puis, sans vraiment répondre -peut-être attendait-il d’être assis, peut-être voulait-il simplement pas y répondre- il vint porter une assiette avec quelques crêpes et deux assiettes vide pour se servir. Il alla chercher par la suite le sirop d’érable avant de venir s’assoir devant moi. J’inspirai. Rah, j’avais sûrement faites ma conne. À vouloir m’intéresser à sa vie… J’aurais dût faire comme les fois précédentes. Me désintéressez à tout, me renfermer sur moi-même et ne pensez qu’à mon objectif. Mais je sais plus, lui, il est étrange. Je suis ici depuis moins de trente minutes… Bon, peut-être gros maximum une heure, et ce une heure, je l’ai passé sans vraiment me soucier de mon but, mon objectif. Bon, peut-être trop concentré à me soucier de lui qui voulait me violer. Mais non… Bon, en parti. Mais je ne sais pas. Sa compagnie, même si je ne désire pas trop me rapprocher de lui, me change les idées. Peut-être car je le sens, lui non plus, n’a pas eu la vie rose. Lui aussi, il a dut avoir des problèmes qui l’ont marqué. Peut-être veules-je simplement les entendre, oublier les miens pendant quelques instants. Mais bon, j’ai fait ma conne, je le sens. J’ai posé une question déplacé, j’ai voulu m’intéresser un tant soit peu à lui. Mouis, je suis conne, d’avoir changé mes habitudes.

- Je suis désolé Florent… Ma question était trop indiscrète. Je n’aurais pas dut.

Puis, sans rien ajouté, je saisis une crêpe, la noya dans le sirop d’érable et commença à manger, silencieusement. Après avoir mangé, j’irai m’enfermer dans le placard de l’entré pour ne plus y en ressortir. Je ferai comme avant, comme dans toutes les maisons que j’avais pu visiter. Je m’enfermais dans ma chambre, j’écoutais mon Ipod puis on me chassait. Dans l’espoir, qu’un jour, rencontré le meurtrier de mes parents. Je ferai la même chose ici, peut-être bien que Florent finira par me chassé. Ce serait mieux pour tout le monde, qu’il finisse par me chassé. Je ne l’embêterai plus avec mes questions idiotes et mes pots qui vont pousser ici et là sur les comptoirs et moi, je pourrai retrouver le meurtrier de mes parents. Mouis, la vie sera plus simple pour tout le monde, s’il venait qu’à demander mon départ. Juste à refaire l’associable, comme j’en avais l’habitude. Je me demande encore… Pourquoi me suis-je intéressé à lui? Pourquoi ne suis-je pas juste aller m’enfermer quelque part, comme je le faisais toujours? Je me le demande. Pourquoi, ais-je tenté, de lui parler? Pourquoi me suis-je simplement présenté…?

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